Les critiques de jeux

Un de mes souhaits pour ce blog serait  de renouveler la forme de la critique. C'est que je m'ennuie souvent quand je lis les critiques. On en a en gros 3 types

La première présente la carte d'identité du jeu ( date, auteur, éditeur, sujet), fait l'ouverture de boite et résume les mécanismes, dans le meilleur des cas, on a droit à une critique du système. C'est le type le plus neutre a priori, celui aussi qu'on retrouve le plus dans Vae Victis. Problème, ça tourne vite au copinage et on fait plus de la pub à la sortie d'un jeu qu'autre chose. Les magazines que j'ai lu depuis le début de ma vie de geek ( le premier fut Génération 4) ont toujours argué qu'ils ne faisaient pas du copinage mais par manque de place, ne critiquaient que les bons jeux, les autres ne méritants pas notre attention. (Note pour plus tard, faire les critiques que des jeux les plus pourris, ça pourrait être drôle)

Le 2e commence aussi par une présentation, ensuite s'ensuit un CR assez rigoureux. On peut avoir les jets de dés, les déplacements, c'est découpé en général par tour de jeu. Problème quand on connaît pas le système, c'est assez rebarbatif.

La 3e opte pour une forme subjective et se propose de décrire la partie comme si nous suivions un article de journal ou des nouvelles du front. c'est souvent romancé, mis en récit. C'est ma préféré mais du coup on perd la critique externe. Si cela est trop précis du genre " le 155e bataillon de la garde s'empare de Trifouilly les oies", ça devient pénible. Un genre auquel l'échelle stratégique sied le mieux.

Mon idée est de développer le personnage du testeur dans la critique, dans le présentation, qu'il soit un acteur du récit, précisant ses pensées, ses stratégies, avouant ses erreurs et frustrations au cours de la partie. Raconter comment nous avons vécu la partie, sacrée ambition. Pour autant quand je jette un œil à mes premiers essais, je me rends compte que l'absence de carte d'identité est un réel manque. Autre défaut, c'est que mes critiques sont beaucoup trop courtes et tournent finalement  à l'avis de comptoir à défaut d'être des points de vue argumentés.