Les années 70's, les droits civiques, la question noire qui s'impose, Marvel, éditeur progressiste, invite en Sidekick, tendance blackexploitation , Le Faucon, justicier des taudis de Harlem. Harlem craint, coupe afro, viols, drogue, les clichés des Ghettos New Yorkais des 70's
Les Black Panthers, radicaux, mauvais veulent la révolution. Avec du pot, guerre froide oblige, on aurait pu penser qu'ils seraient manipulés par les cocos, mais c'est pire que ça, c'est Crâne Rouge qui est derrière tout ça ( voir la couv), on aura vite fait l'équation Black Panther= Nazi.
La Police, elle est clean, on note bien, elle ne tue pas de Noirs sans raison.
Sinon, des pages entières avec des Noirs en colère face un blondinet, un tantinet aryen, qui lutte contre les nazis.
Bon ya quand même une morale, à la
fin même le Faucon en a marre d'être le Noir de service et va décider de
mener sa carrière solo, signe d'une époque. Il va même changer de costume pour la peine.
Un excellent volume sur fond socio-politique, sans doute mon préféré depuis le début de cette série d'intégrale de Cap.
Achtung! Chtulhu est enfin sur les étals français. Production de Mödiphius traduite par Sans-Detour, d'une qualité comme souvent irréprochable, traitant de la période nazie-pulp à la Indy avec des grosses bêbetes très anciennes. Fan de ce genre de conneries, je me suis vite procuré cette nouvelle adaptation de l'AdC V6. Je ressors de ma première lecture, le guide de l'investigateur, un peu déçu.
Les raisons. Le livres se compose de 127 pages pour deux systèmes l'Appel de Chtulhu et Savage Worlds, 1/3 ne vous servira donc pas directement si vous jouez à l'un ou à l'autre.
Le début du livre se compose d'une chronologie de la période que vous trouverez dans n'importe quel ouvrage sur la période, j'avais pas besoin de cela, même si une ou deux anecdotes qui m'étaient inconnues m'ont amusées. Puis on en remet un couche par pays, un peu abusé. N'importe quel MJ du XXIe siècle à accès à ces infos un peu n'importe où.
Pour le contexte on vous explique vite fait les sociétés des principaux belligérants, l'état des armées US, UK, GE et FR ( même pas de russkovs dans l'affaire, triste), là encore je n'ai rien appris de spécifique au jeu. Une tendance de Sans-Detour de vous vendre des livres histoire plus cher qu'un bon livre d'historien. On détaille cependant les services spéciaux de façon un peu plus longue, que ce soit les commandos ou le renseignements. Ouais on va refaire le B.P.R.D.
Des tas d'archétypes militaires sont aussi présents dans ce livre avec plein de tables qui vous permettent de tirer au dé l'arme dans laquelle vous allez faire votre service ( Air-Terre-Marine), les raisons qui font que vous vous intéressez au mythe. Franchement pas un apport immense face à la V6 de base. Tous comme la liste des compétences spécifiques, pas d'une grande innovation. On a droit en plus à quelques pages sur la période où il va faire ses classes. Votre pers pas forcément fort, va à coup de jets de dés gagner de la CON et de la DEX.
Avec toutes ces carrières dans l'armée, vous pouvez ranger vos professeurs barbus au placards, on parle ici de lutter contre les nazi-profonds avec des 81mm, des BAR, des canons de 76 montés sur Sherman. La suite du livre est consacrée à la description de tout un tas d'armements connus pour un biclassé wargameur/roliste comme moi adapté à la V6 ou à Savage Worlds. Je me mets déjà à imaginer des commandos prenant un canons de 88mm pour aller dégommer Azatoth. Marche ou Marche pas?
Ce qui m'interroge c'est sur l'unité des équipes. capte pas comment un résistant français, un para anglais, un tankiste US vont œuvrer ensemble sans sombrer dans le cliché. Car si vous enlevez le frenchy le cliché va être encore plus dur à trouver. Va falloir une bonne raison, donc les faire rentrer dans un service spécial, ce qui revient à penser que toutes les classes qui ne sont pas d'unités d'élite ne servent pas à grand chose. Je suis mauvaise langue, je vais attaquer le volume 2, là où il y a la description des vilains nazis occultes et des scénars ( 2 pour le début d'une campagne à venir), ça devrait plus me plaire. Je pense même que seul le volume 2 est véritablement utile pour vous lancer sur une campagne de ce type.
Jackboots on Whitehall est un film d'animation de 2010, d'Edward et Rory MacHenry. L'affiche prétend que le film est le croisement entre Team America et Inglorious Basterds. Ce n'est pour une fois pas un mensonge, l'humour est débile, et très second degré comme dans Team America, les méchants sont très vilains, mais les gentils ne sont pas épargnés. C'est un film britannique et on le comprend quand on voit l'humour à l’œuvre dans le film. Les stéréotypes nationaux sont essentiels, les Français ne pensent qu'à baiser, les Polonais à travailler, les Ecossais sont des sauvages et les Américains ne cessent de prendre les nazis pour des communistes, c'est la raison pour laquelle ils se battent aux côtés des anglais. L'impérialisme et les grandes figures de l'empire ( Churchill, Monty) en prennent aussi pour leur grade. Les nazis sont des méchants très méchants, on rejoint là la position d'Inglorious Basterds. J'ai pas décroché du film pendant toute sa durée même si la fin est un peu plus poussive. C'est souvent le cas de ce genre de comédie, le chute étant assez difficile à caser après une entrée des plus jouissives.
Vous trouverez dans le film des images issues de la naziexploitation des plus classiques en la personne de "jolies petites putes bavaroises" (dixit l'Américain du film).
Et l'horrible Goering en train de jouer au Kriegspiel avec des soldats de plomb, des figurines
La seule question que je me pose c'est comment j'ai pu passer les deux dernières années sans avoir entendu parler de ce film!
Je suis tombé hier sur Jackboots on Whitehall, un film d'animation de 2010. Pitch simple, les Allemands ont gagné la 2e guerre mondiale et envahi Londres. La bande annonce, j'en reparle dès que je l'ai vu, mais un film avec des nazis et des figurines ne peut être complétement mauvais.
Ce Week-end j'étais seul à la maison, ma femme et mes filles de sortie, je me suis dis qu'il était temps de rattraper mon retard en films de genre. Ma femme déteste ce cinéma et depuis que mes filles sont nées, je n'ai plus guère d'heures pour me consacrer à ce loisir. 5 ans à rattraper c'est pas rien, mais plutôt que de fouiller pour aller voir le meilleur, je suis resté sur mes dernières entrées.
La soirée de vendredi a donc été consacrée au visionnage d'Iron sky, de Timo Vuorensola, un film à la frontière de la SF et du pulp. Des nazis de l'espace qui attaquent NYC, moi je dis, voilà un scénar qui tient la route. J'étais cependant méfiant car beaucoup de critiques avaient été un peu déçues. Moi non, c'est un film facile, caricatural mais je me suis peu ennuyé. Cet Avengers du pauvre à tout pour plaire, et contrairement à l'original je le re-regarderai avec plaisir. Bon d'accord, il y a un coté, Papy fait de la résistance, un coté Flic à Beverly Hills ( le mannequin noir que les nazis aryanisent a u look à la Axel Foley) mais l'ensemble tient la route en s'autoparodiant intelligemment. Film Australo-finlando-boche, où des acteurs allemands de série B se sont fait plaisir à jouer les rôles de méchants bien débiles, l’impérialisme us en prend pour son grade. Rien de bien méchant, la jolie nazie, qui a un look qui renvoie à la naziexploitation des 70's ( moi j'ai vu que celui-là, le reste si vous trouvez les vhs je prends!),est en fait une gentille gretchen aussi manipulée que n'importe quel komsomol. La prod a fait un effort sur les effets spéciaux et les batailles sont correctes. Pour nos amis gurinistes amateurs de Weird War 2, vous avez des beau Troopers nazis, très pulp. Je recommande
Pour les fans de nazi-pop, une émission à réécouter sur F.Inter, qui tente de répondre à une question, A quoi servent les nazis au cinéma?...
Samedi midi, 2 H avant d'aller chez Sfameyr se faire une partie de Somme 1918, je me fais un pause ciné après mes activités sportives de trentenaire dynamique. Je me lance dans Super de James Gunn, là je crains le pire, mais si je l'ai pris, c'est que le pitch m'avait séduit à un moment donné ou à un autre. En fait c'est un film où un looser regardant une chaine téléévangéliste kitsch, devient un RLSH, comprenez, si vous êtes passé à coté de ce phénomène, un Real Life Super Hero. En gros un type qui met un super slip pour aller casser la gueule des dealers au coin la rue. Immédiatement on pourrait penser à Kick-Ass mais les deux films ne jouent pas sur le même registre. Ce dernier met en scène un RLSH face à de véritable super-vilains, alors que dans Super, notre gros bonhomme est ridicule car c'est le monde réel. Il a pour nom en Vf "éclair cramoisi", il est armé d'un clé à molette et son sidekick sera "Cramoisette". C'est très con, comme un tas de films depuis Wayne's wolrd et Dumb and Dumber, mais là encore, je ne me suis pas ennuyé. C'est assez loufoque et cocasse. Pour vous donner bonne conscience en le regardant, sachez qu'il a été nominé au festival du film fantastique de Strasbourg ( mais il a rien gagné, faut pas déconner non plus!).
Pour finir le Week-end en beauté, le dimanche midi c'est Lesbian Vampire Killer de Phil Claydon. Sous un titre racoleur, se cache une comédie familiale grand public, même pas de plans nichons que des plans poitrine. Le parti pris du réalisateur est à la croisée de 2 sous-genres. Il flirte avec le TeenMovie porno-beauf à la American Pie ( avec ses milliers de clones), mais se distingue par un approche british qui le rapproche par certain coté du coté délirant de Shaun of the Dead. Comme d'hab, les 2 héros sont des trentenaires loosers ( comme quoi je suis le public alpha pour ce genre de film). un gros et un gosse beau, qui vient de rompre avec sa gonzesse. Ils partent en randonnée dans un partie perdue de l'Angleterre et tombent sur un village maudit où à 18 ans les filles deviennent des Vampires Lesbiennes, je vous raconte pas pourquoi, c'est trop long et inutile. Les 2 héros vont tomber sur un bus de nanas méga-bonnes qui risquent d'être vampirisées. Vous allez sans doute trouver ça naze, mais moi, cela fait 15 ans que je me tape tous les films de vampire ( même Blood Rayne, même Twilight, enfin le premier, parce que c'est là que j'ai compris que cela ne s'assimilait pas à ce genre). Je suis bon public, j'en ai vu des pourris, pleins, des putassiers, quelques uns, des comiques involontaires, souvent, mais peu qui assument leur second degré. Remarquez, quand on fait un truc pourri, c'est valable pour les films comme pour les blogs, vaut mieux assumer le second degré sinon on devient vite merdeux. Là aussi les 1H 22 du film sont passées tranquille devant le plateau Télé. C'est sur que pour les dialogues en Vf on repassera (morceau choisi au hasard: "Sale pétasse des tréfonds de l'enfer")
Après le film norvégien Dead Snow, c'est au tour de la Finlande de nous pondre un film de zombies nazis. Le film a été réalisé par Marko Mäkilaakso en 2011 . Niveau Historique, on repassera, mais là je l'avoue je m'en moque. Des ricains qui se battent en 1942 avec des Finlandais se retrouvent face à des nazis qui meurent pas...c'est pas le genre de film où il faut chercher le scénario qui déchire, puisqu'au fond le zombie nazi est déjà un concept qui déchire.
Cela nous permettra d'attendre la sortie d'Iron Sky et d'attendre un hypothétique film français ( vous voulez des titres: Les zombies de Vichy, Marechal of the Dead, FFI vs Zombies), alors à vos financements, il y a un créneau !