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samedi 8 novembre 2014

Zombie Zomba @Dijon Eldorado du film court de genre



Dans la série, je profite de mon retour dans la capitale régionale, j'avais repéré une soirée au sein du festival de courts métrages local consacrée au film de genre. J'ai donc encore une fois délaissé mes activités ludiques pour aller dans le ciné art et essai du coin, l'Eldorado. 



Je me pointe un peu en avance histoire d'avoir une place, car on nous disait sur le flyer que la caisse ouvrait 3/4d'heure avant le début de la séance. Cela m'a fait dire, il y a du monde qui vient à cette soirée -il s'agit de la 3e édition-. J'ai bien fait, car on s'agglutine pour voir les films Gore. Matez-moi ce troupeau de Zombies. En tous les cas joli succès qui a fait salle comble. 



Quelques réalisateurs étaient là pour nous présenter leur film, mais comme ils étaient en compétition, il ne se sont pas étendus, et j'ai trouvé dommage qu'il n'y a pas eu d'échange après la projection. Enfin la remise des prix est demain, donc faut laissr le truc se faire. Surtout que le 1er prix est une caisse de Grands Vins de de Bourgogne. Comment ça t'a oublié que la Bourgogne, ça cogne!


Le jury et les réalisateur Sélim Atmane, Stéphane Youssouf, Gaël Pouvreau et Cédric Le Men ( les 4 derniers sur la droite...mais en partant de la gauche.

L'association qui a organisé le festival, et la soirée en particulier, la bien nommée Plan 9 a reçu une  100e de film pour cette soirée. Ils ont avoué en avoir reçu de très mauvais, mais n'en n'ont évidemment gardé que le meilleur. Car faire du cinéma Z c'est pas n'importe quoi.

9  films, dont 6 français, 1 franco-mauritanien, 1 espagnol et 1 ricains.  Tous sont agréables et je ne vois pas le temps passer, mais tous ne boxent pas dans la même catégorie. Les premiers, sont souvent de très bon films de jeune professionnel, donc on sens encore le manque de moyen et le côté amateur. Loin de moi de faire une critique, mais ce que je veux dire, c'est que face aux 2 derniers l'Espagnol "24 horas con Lucia" et le caincain "Séquence", c'est pas le même niveau. Ces deux là boxent dans la catégorie pro et de loin.

Allez petite revue. 


Le premier est The Lost Ones de Clément Varnier. On est en plein délire Walking Dead. Pour ma part, je trouve ça très cool sur le coup, car très parodique, mais le film à mon avis pâtit de la compétition avec les autres. C'est sans doute celui qui a la patte la plus amateur. Il a réussit à faire rire la salle plusieurs fois, et c'est toujours un très bon signe. Ils ont eu bon nez de le mettre en ouverture.




Dring of the Dead de Gaël Pouveau, est un film à contrainte avec un poisson rouge et une cabine téléphonique. Film sympa, mais trop mon truc, il a encore une fois réussi à beaucoup faire rire la salle. La réal est beaucoup plus propre. Beau travail sur le Zombie, humour et critique de notre bonne vieille façon de faire en France. Le format très court 4 mn 34 permet au film de réussir son pari avec une chute rapide qui rend le film extrêmement efficace.


Moustache from the Moon de Sélim Atmane, est une fausse bande annonce pour  un faux film Z des années 50.  On aime, on aime, c'est tout a fait le genre de délire qui me plaît. Là on est sur du futur professionnel. Les codes sont excellemment respectés, c'est drôle et bel hommage à ce cinéma. L'affiche à elle seule vaut le coup d’œil. En revanche il n'est pas sur la toile, donc surveillez sa projection. Je vous mets le teaser histoire de.





 Dieu reconnaîtra les siens de Cédric Le Men, ca m'a fait penser à Malevil dans la réal. Faut dire que l'action est sensée se dérouler au milieu des 70's et ça marche pas mal. Pas mon préféré, mais la réalisation monte d'un cran. La photo est léchée. Beau, mais je sais pas, il manque de pep's. Pas de clé à molette en tous les cas !


Guys vs Zombies - Teaser from Ouich'Eaters on Vimeo.

Guys Vs Zombies de P.-A. Chauvat, une véritable comédie de fanboys. Évidemment j'adore. C'est de l'humour de geek hyper référencé, mais je suis dans mon truc. J'adore. Vous allez dire, c'est du cinéma facile,oui,  mais ce film appartient à l'espèce de ceux qui toucheront au delà du public du film de genre.


Avec Silence de Pierre-Gil Lecouvray on passe dans la catégorie des pro, le film a été nominé à Gérardmer, a gagné d'autres prix, voire l'affiche, et bénéficie d'une sacrée réal. Le Héros est proprement insupportable, la goule magnifique. Tout est maîtrisé dans ce film, de l'image au son. A voir, mais encore une fois pas mon goût.


Enchaînés de Stéphane Youssouf, on sort du film de Zombie, enfin on le croit,  pour aller dans le Gore. Histoire de sérial Killer, avec un twist final jouissif. Le personnage du tueur joue parfaitement son rôle, les loosers sont drôle. J'ai vraiment bien aimé le film, même si la réal fait un peu cheap après "Silence". 



Fragmento cortometraje "24 Horas con Lucía" from Marcos Cabotá on Vimeo.

24 horas con Lucia de Marcos Cabotà est sans doute le meilleur film que j'ai pu voir de la soirée. Ça commence comme l'exorciste, mais ça tourne vite à la comédie horrifique, une comédie qui nous rappelle que l'Espagne reste pour ces années le grand pays de l'horreur. Fond Catholique dans un pays sécularisé? Je ne saurais dire, mais je vous recommande chaudement ce film gentiment immoral.


Pour finir Séquence de Carles Torrens. Un film psychotique comme l'Amérique, dans une vague post K.Dickienne, sait bien les faire. Sans doute car à l'image de leur société actuelle. Une très belle photo, de très bon acteurs. Mais je vous l'avais dit. Ici on boxe dans la catégorie professionnelle.

Une soirée vraiment délicieuse, j'y suis allé tout seul, car mes potes préféraient se saouler ou avaient peur pour leur postérieur dans cet antique cinéma d'art et d'essai ( qu'ils ne savent pas rénové), ils ont eu tord. Je me suis régalé. Je vous laisse j'ai rendez-vous à Nuln cet après midi.

Reprise des activités ludiques.

lundi 20 octobre 2014

Saga, essai de ce jeu de barbares



Depuis que je suis sur Dijon, je ne sais plus où lancer mes dés, tellement j'engrange les parties. Alors que le patron de Jocade m'avait dit qu'il renonçait à prendre les adresses des wargamers sur Dijon, car personne ne se rencontrait, j'ai trouvé sur Strategikon, une annonce d'un joueur sur le coin. Quelques Mp échangés et on prend RDV pour une première partie. 

Mon adversaire me propose une partie de Saga, un jeu de fig sur les âges sombres. Comme ça fait très longtemps que je n'ai eu le loisir de tâter de l'historique je saute sur l'occaz. C'est un jeu de Grippingbeast, qui vend les fig qui vont bien avec, traduit en VF par Studio Tomahawk. ÉDIT,  EN FAIT C'EST L'INVERSE, UN JEU VF TRADUIT, COCORICO! 

Une armée se monte entre 4 et 6 pts. Le chef est gratuit. Les autres unités valent 1pt, mais selon leur classe on en a plus ou moins. Je prends 2 x 4 gardes, 1x 4bersekers, et 1x 8 guerrier en tant que Viking. Mais adversaire prend moins d’élite/garde mais une levée d’archers ( les levées c'est par 12). Pour cette première partie si vous faites le compte on joue en 4 points ( 4 unités à 1 point).

Le but de notre scénario, tuer le chef adverse, sinon on le fait aux points, en fonction du nombre de fig perdues.

On lance des dés d’activation selon le nombre d'unité qu'on a +le bonus du seigneurs. Pour l'ambiance, on peut prendre des dés spéciaux avec les runes tout ça pour les vikings, des casques et des haches pour les Anglo-danois.



 Moi j'en lance donc 6.  Une fois les dés lancés on les alloue à une table qui permet soit d'activer une unité, soit d'activer un pouvoir propre aux factions. Les vikings par exemple ont plein de pouvoirs au CaC, donc faut que j'avance sous les flèches ennemies pour en profiter, lui il a bien compris, donc il bouge pas. 



 Mes guerriers protègent mes flancs et notre distance de séparation font qu'ils vont pas trop se mettre sur la figure avec ceux de la même classe en face, car le premier qui bougerait aurait la certitude de se prendre un CaC dans la foulée. 

  
Du coup je fonce au centre avec mes élites histoire de défoncer les archers et d'aller tuer le chef, dans un épique combat des chefs.

L'erreur que je fais au cours de cette première partie et de vouloir égaliser le score en terme de points, et de lancer mes gardes sur les gardes d'en face, avec mes bonus, et mes bersekers en renforts qui lancent chacun 4 dés par fig. Faut que je le fasse car les archers que j'ai éliminés rapportent moins de points (3 figs pour 1 pts).  J'y arrive à la fin du tout 4,  à 8PV partout, c'est bien parti sur 6 tours, mais en courant ainsi après les points je laisse mon chef seul, et c'est lui qui se prend maintenant des gardes sur le coin du casque.



 Je l'ai surestimé, c'est vrai qu'il lance 5 dés à lui seul, et qu'il se débarrasse de 2 types sur les 4. Mais les 2 derniers l'achèvent. Si je l'avais laissé avec des potes, ils auraient pu se sacrifier pour lui. Morale, ne jamais laisser son chef seul, surtout pas quand il est la condition de Victoire. Photo et flash de fin de partie à l'arrache avec  les pertes de chaque côté

Les pertes vikings, donc les bersekers en peau de bête.

Les pertes de mon adversaire, des archers et des gardes
Le jeu m'a vraiment plu, j'ai beaucoup aimé le système d'allocation et l'ambiance m'a rappelé une série que j'avais en VHS quand j'étais gosse, une série en 6 parties sur Guillaume le conquérant de Gilles Grangier (aucune vidéo sur le net, pas même un DVD, un jour je vous donnerai ça, je les ai rippés) EDIT: en fait si, comme c'est une prod franco-roumaine, on en trouve des extraits sur le web roumain, en VO, donc Vf sous titré roumain, si c'est pas malheureux. Encore un effet madelaine dans ma gueule.

Wilhelm Cuceritorul

Vezi mai multe video din film

 Revenons au jeu, du coup, j'ai maté sur le net si le jeu en valait la chandelle, pour la totale des règles et dés faut que je compte une centaine d'euros, sans compter les figs ( je me ferais bien des vikings et des francs), mais pour le moment, pas possible, on verra d'ici Noël. Si je le fais, j'irais sans doute voir du côté d'Artizan Design qui a toujours des gravures au top, même pour moi, en tabletop.

La prochaine fois on se fait un POG (Paths of Glory, GMT)

mardi 15 juillet 2014

Shadows over Normandie et la Naziexploitation




Vous n'êtes pas sans savoir que le Kickstarter du mois ( ah si ya Zombicide 3 aussi), c'est Shadows over Normandie, soit Heroes of Normandie à la sauce tentacules.



Sur les paliers, on aperçoit quelques perso de la culture populaire cultes, qu'il faut savoir reconnaître pour en apprécier toute la saveur, un peu comme à Zombicide ( bordel, j'avais promis que j'en parlerai pas)


Bref on a donc au palier 30 000 Ilda, une officer boche avec un décolleté prononcé, qui rappelle évidemment Ilsa, héroine d'une série de film de naziexploitation des années 70, 1975 exactement, de Don Edmonds avec des plans nichons. Nous avons reçu ce matin un visuel final et elle s'appelle desormais Gretchen ( problème de droits comme Zomb'?), je ne pouvais vous laissez sans vous donner les affiches de films originaux.





Vu le second titre on la retrouvera peut-être dans Shadows over Stalingrad, puisque le module historique sur cette bataille est déjà annoncé sur le forum de Devil Pig Game!

jeudi 10 juillet 2014

Une année sous le signe du C




Quand on a pas grand chose à faire, même pas ses gurines à peindre et que tous nos potes sont à 7000 bornes, reste à s'abreuver d'images encore et encore, histoire de poursuivre cette quête sans fin, devenir un cinéphile averti. Touchant à tous les genres, de la pure merde française au documentaire le plus obscur.

Watchlist of the year:

Basil détective privé, La belle et le clochard, Monstre et Cie, Battle Los Angeles, Cowboys and Aliens, La montagne ensorcelée, Le territoire des ombres 1, le territoire des ombres 2, Les infidèles, Pourquoi tu pleures, Rommel (2012), Dossier secret, Drive, Les Kaira, Les neiges du Kilimandjaro, Les Profs, Man of Steel, La bataille de la planète des singes, La conquête de la planète des singes, la Planète des singes, Le secret de la planète des singes, les évadés de la planète des singes, Superfly, L'appât, le trésor du pendu, High School, Le chagrin et la pitié, Albator, Diary of the dead, Django Unchained, The Store, House of Usher, Husbands, Il était une fois le bronx, La peur au ventre, La sirène du Mississipi, La Pirogue, La secretaire, Le Kid de Cincinnati, Le Triomphe de la volonté, Le pont de Cassandra, Les Amitiés particulières, le Loup de Wall Street, Les Gamins, Lovelace, Mr Smith au Sénat, Nazi at the center of the earth, Rosetta, Sacco & Vanzetti Spring Breaker, The dictator, Last days of Disco, Un bonheur n'arrive jamais seul, Forgotten Silver, Taxi Driver, les Affameurs, Kick Ass2 , Les Parapluies de Cherbourg, Le jour des Corneilles, Comme un Lion, Nanook, Moi un noir, Culloden, The Bomb, Punishment Park, Style Wars, Shoah, Le voleur de Bicyclettes, Ressources Humaines, Riff-Raff, Dead Snow, Le 3e Homme, La Liste de Schindler, Ma Nuit chez Maud, Nebraska, Lost In translation, Scarface ( De Palma), America America, Bande à part, Sergeant York, Jesus Camp, Devil's Playground, L'enfance nue, Saw, Saw 2, Saw 3, Saw 4 Saw 5, Saw 6, Saw 7, American Beauty, La colline a des yeux 2 ( original), La colline a des yeux ( original), REC, The teacher, The pick up, Trip with teacher, Best Friends, Stepmother, Sister in Law, Malibu High, Cindy Donna, They save Hitler' brain, Pour une femme, Cousin Jules, Le promeneur d'oiseau, La Grande Boucle, Demi-soeur,Le désert des tartares, Les petits princes, Une place sur la terre, Attila Marcel, Le Parrain 1, Le parrain 2, le parrain 3, Hiroshima Mon Amour, Les gladiateurs, Kapo, Delivrance, Le charme discret de la bourgeoisie, Lego Movie

121 films, ça fait du temps quand même, je crois que je mérite de m'acheter l'image d'accroche d'ici la fin de l'année. 

vendredi 28 mars 2014

Roger Corman méritait bien cela: Crab Monsters, Teenage Caveman, and Candy Stripe Nurses



Je suis en ce moment, pour le boulot, au festival du film français de Richmond ( VA). Dans cette ancienne capitale des CSA, on y trouve beauvoup de boutiques très intéressantes pour le geek que je suis. Ainsi en face de la salle de ciné historique où nous sommes, se trouve une petite librairie au rayon ciné bien garni. Pour l'occasion, il avait fait leur devanture sur le cinéma Français et puis, on se sait pourquoi, se trouvait au milieu ce livre sur Roger Corman, le pape de la série B. Est-ce à comprendre que le cinéma français est un cinéma de série B en soi ? Je ricane, mais après être passé 3 fois devant la boutique, je l'ai pris. En souvenir de l'attaque des crabes géants.


C'est pas mes photos mais je fais vite

Après une intro de John Landis, on découvre un intérieur superbe qui regorge de reproductions couleurs des affiches de ses films. J'en ai maintenant vu quelques uns.


Un peu plus loin il y a un boutique qui s'appelle Plan 9 ( sans doute en hommage au fil d'Ed wood) et au milieu des vinyles de punk et de métal, j'ai trouvé pour 10$ cette compil de très grands films avec du Corman dedans ( La petite boutique des horreurs, Dementia 13). A coté des titres qui font rêver: l'Oasis des Zombies, Horror of the Zombies, Revolt of the Zombies, Teenage Zombies, Nabonga...

Aujourd'hui, je prends mon appareil, et Mr Patate, car dans ma chance, la boutique de jeux du coin, One Eyed Jacques, est dans la même rue et donc entre 2 séances...j'ai déjà repéré des trucs et me dois de vous donner un aperçu...mais chut c'est pour le prochain post.

jeudi 20 mars 2014

Drive-In Cult Classics: Indemnités repas= Nanars en Masse




En partance de la gare de DC, j'avais une heure à perdre, et comme le monde occidental est bien fait, on a un centre commercial dans la gare, histoire de vous faire lâcher plus de pognon que vous en avez claqué pour votre voyage. 

Moi le voyage, je l'ai pas payé, et j'ai besoin d'écouteurs pour tuer le temps dans le train jusqu'à la banlieue de NY, du coup je rentre dans l'équivalent local d'une FNAC, et regarde un peu les Dvd une fois les oreillettes en main.

Surtout le rayon horreur, et là, mon œil est immédiatement attiré par une pochette aux couleurs bien 70's, avec un beau programme 32 film cultes et classiques de Drive-In, autant dire des sombres merdes pour 20 $. Ça aucune chance que je le trouve en France, je prends. Et voilà comment en évitant les resto à 30$ on  peut se faire une culture cheap qui sert à rien!

Le programme, j'en connais aucun, mais c'est ça qui est bon!! NANARS FOR LIFE

CONTENTS:
Disc 1 Side A   
               The Teacher
               The Pick Up
Disc 1 Side B   
               Trip With Teacher
               Best Friends
Disc 2 Side A   
               The Stepmother
               Sister in Law
Disc 2 Side B   
               Malibu High
               Cindy Donna
Disc 3 Side A   
               They Saved Hitler’s Brain
Disc 3 Side B   
               Madmen of Mandoras
Disc 4 Side A   
               Blood Lust
Disc 4 Side B   
               The Devil’s Hand
Disc 5 Side A   
               The Creeping Terror
Disc 5 Side B   
               Terrified
Disc 6 Side A   
               Land of the Minotaur
Disc 6 Side B   
               The Hearse
Disc 7 Side A   
               The Baby Sitter
Disc 7 Side B   
               Weekend with the Babysitter
Disc 8 Side A   
               The Pink Angels
Disc 8 Side B   
               Blood Mania
Disc 9 Side A   
               Single Room Furnished
Disc 9 Side B   
               Van Nuys Blvd.
Disc 10 Side A 
                The Pom Pom Girls
Disc 10 Side B 
                Malibu Beach
Disc 11 Side A 
               Blue Monday
               Double Exposure
Disc 11 Side B 
               Separate Ways
               Night Club
Disc 12 Side A 
               Click: The Calendar Girl Killer
               Hot Target
Disc  12 Side B
                Lurkers
                Carnival of Crime



Sinon plus sérieusement, j'ai lu dans les Cahiers du Cinéma  de mars qu'une intégrale du magazine Midi-Minuit, consacré au cinéma fantastique venait de paraître, avec un volume 1 ( ce qui appelle sans doute une suite). A mettre sur ma liste d'achat pour un de ces 4.

lundi 10 février 2014

LEGOLUTION ! LEGO Movie, critique d'un film Schizophrénique qui tombe à bric



L'avantage d'être aux States, c'est que j'ai pu voir LEGO Movie avant mes compatriotes, puisqu'il est sorti ici le 7 février  et ne sort outre-atlantique que le 19. J'ai donc la chance d'avoir une sorte d'avant-première, une petite exclusivité sur les autres blogeurs francophones qui me va bien car " putain d'public, je n'en veux qu'à ton fric"ou l'audience, mais ça revient au même.

Je n'attendais pas grand chose du film, je m'étais préparé au pire, je pensais à un Film en 3D dégueulasse comme on a l’habitude de voir dans l'animation en ce moment. Mais faut bien sortir les gosses, transmettre ma passion pour les Lego et une forme de culture Geek.  Les visuels des sets sortis alors ne m'inspirait pas plus, mais voilà, fallait que je me fasse une idée sur ce truc. 



On avait choisi pour cette première sortie en famille entière la séance de 17H45 au mall d'à côté de chez nous, mais en arrivant pas de pot, c'est Sold Out, bordel, je pensais pas qu'ïl y aurait un telle demande, on opte alors pour celle de 18:30, en 2D, car ma fille se moque de la 3e dimension et veut le voir " le plus vite possible" ( ouais je travaille au corps la culture Lego à grands coups de Winter Set) (30$).



Histoire de patienter, j'offre avec les quarter (25cts) qui se balladent dans ma poche une partie de Pacman à chacune de mes filles ( soit 75cents) Même aux US on retrogame, et c'est une question d'éthique que d'éduquer mes filles à jouer sur des vraies bornes d'arcade, sans émulation. Puis on passe une demi-heure à Zoner comme des Mallrats en attente de rien. 




Les portes s'ouvrent, on se la joue, pour la première fois de ma vie, Popcorn/Soda. Les sièges sont larges et spécialement conçus pour des gens bien fat, pour une fois j'ai l'impression de troquer mon XL pour du M.

Allez ça commence, faut fermer nos gueules, plus question de commenter les gigantesques seaux de pop corn arborés par nos voisins. 

Le générique est bon, ça fleure le Stop-Motion, mais le début est criard est dangereusement 3Desque. Une Ellipse de 8 ans et demi enchaîne, et l'animation passe du pire au meilleur. A partir de maintenant, il faut que je spoile, promis.


Niveau technique, C'est un film qui a digéré tous les Stop Motion Lego postés sur You Tube du plus basique au plus intelligent. On sens des hommages aux pro et aux amateurs avec un changement de grain de stop motion, allant du très simple au très complexe, avec des approches caméra dynamique ou statique, permettant aussi de montrer à tous les âges et tous les talents comment ils ont contribué à l’émergence de ce produit. Intelligemment, les scènes 3D ne tuent pas le film et on s'amuse bien en voyant tout les incendies effectués sur le mode flamme/pas flamme. Franchement j'aime. C'est un regard gratifiant pour tous les anonymes qui ont bossé des années dans ce sens.  Ça revisite le Stop Motion mais c'est aussi un beau film d'animation qui mérite d'être utilisé pour expliquer aux gosses le processus de fabrication de l'image.



Ce film est hyper référencé et s'autoréférence . Il y a un coté où est Charlie qui ravira les fans, avec les pièces numérotées  et les personnages qu'on scrute, ( hein que tu l'as papa ce Batman, Hein Ppapa c'est le Panda que tu m'as commandé). La bonne trouvaille pour les vieux cons comme moi , c'est le personnage du spationaute bleu buste fatigué et au casque fendu. Le truc qu'on a souvent connu dans les années 80, quelque part une des seules faiblesse de la marque mais qu'on pardonne via la nostalgie qui en émerge.  Ce faire valoir contribuera au dénouement de l'intrigue pour mieux rappeler l'importance des gamins d'y 30 ans qui ont contribué à son succès, on surfe sur le Peter Panisme. L'innocence de la marque est au coeur de chacun des Afol et ne demande qu'à remonter à la surface. Un hommage marqué donc au thème Classic Space, avec un beau vaisseau bris/blanc/bleu qu'on trouve à la fin du film après de nombreux essais infructueux. La perte de la puissance créatrice n'est que passagère mais c'est elle qui fait réellement  l'intérêt du LEGO.


On notera la présence du thème Fabuland, souvent oublié du fait de ses personnages peu compatibles avec le reste de la gamme,  grâce à  des inserts catalogue et un buste classique frappé du nom de ce thème achevant de le rendre culte. L'arrivée des Duplo sur la fin Comme Monstres de Série B achève le film dans l’auto référencement

Pour un schéma narratif original on repassera, c'est un classique : individu lambda ( un ouvrier c'est fou ça) permet seul de sauver les univers, mais au fond c'est un remake de Star Wars:  Un jeune Luke Skywalker padawan, un maître jedï magicien à la Obiwan qui meurt et revient ( ça c'est la Force) en forme d'hommage aux film de série B de la hammer avec des gros bouts de ficelles( oui oui faut voir ca).Enfin un père passé du coté obscur mais qui redeviendra un bon jedï grâce à l'utilisation du coté lumineux de la force ( le dialogue)


D'une manière générale, il y a beaucoup de clins d’œil à l'univers du ciné ( Toy Story, un superbe plan blague sur Star Wars), il faudra décoder, ça occupera les cinéphiles avertis. Batman est particulièrement réussi, son ironie dark hyper renforcée le transformant en personnage comique. Les Acolytes de DC Comics sont là pour nous faire rire, mais pas de Marvel, je vous ai pas dit c'est la Warner le producteur. Ca pue la bataille de fond avec Disney

LEGO de TOUS les pays Unissez-vous et Tuez ce petit-bourgeois qui est en vous!

Mais ce film est complètement Schizophrénique. La critique de la norme installée au début du film est presque complète. Tout est "awsome" ( En VO dans le texte) mais square. Pour mieux mettre en abîme,  on construit suivant les instructions, on déborde pas. Les méchants sont tentés par la collection, voire même la colle pour ne rien perdre ( putain d'hérésie!). On affiche les minifigs dans des cases pour mieux les matrixés, mais le climax permettra de réaffirmer une ultime fois le génie sophistiqué de la marque, grâce à la puissance de la liberté et de l'innovation ( bordel en fait c'est pas des ouvriers communistes!). 


C'est bien beau tout ça mais quand tu sors, tu vas avec tes gosses au Toys R US/ sur Amazon/ ou dans un Lego store pour leur filer du fric, pour mettre tes sets dans le basement que je n'ai pas, donc là ca plop grave la Legolution. Fini la Critique Big Brotherienne de la Vie où le travail est génial, sous la houlette des grandes compagnies qui dirigent le monde ( c'est vrai que Lego c'est des Philanthropes, pour dire j'ai même un pote punk qui en collectionne- fin du message informatif à caractère personnel)  et puis c'est pas moi qui vend des box pour collectionner les figs, des exclus et des Hard to find, c'est bien eux! Alors arrêtons le foutage de gueule 2 secondes, mes sets collector, c'est ma seule richesse, pas question que je les file à mes mioches pour qu'ils se déshéritent tout seuls!

Car oui les AFOL en prennent pour leur grade, c'est un énorme coup de com de la marque qui rappelle les fondamentaux d'un univers imaginaire à partager entre génération, mais pour moi ça reste de la comm, c'est pas en sortant des Mr Gold qu'on s'adresse aux enfants, c'est pas en encourageant par sa politique d'édition limitée à outrance qu'on lutte contre la spéculation et le blister pas ouvert.

Un film à mettre à l'index pour tout collectionneur averti, ça va donner aux mômes des sales idées, mais en famille on passe un très bon moment : pas de l'art mais c'est un très bon produit.

mardi 21 janvier 2014

Salut, je suis au Delaware, en Wayne's World Style















Après le pont G.Washington à NY, on continue de visiter les endroits débiles qui seuls peuvent faire fantasmer les geeks, aujourd'hui le Delaware. 

C'est un paradis fiscal, mais plein de pauvres, plein de types qui ont des caravanes comme Eminem dans 8 miles, mais c'est aussi des superbes plages. GIGATEUF! 

mercredi 18 septembre 2013

DC Heroclix Batman Classic TV, le set culte au look vintage




C'est aujourd'hui le jour du lancement officiel de la nouvelle extension Heroclix basée sur la série Batman des 60's. Histoire de renouveler un peu le look des gurines après plus d'une dizaine d'années et profitant sans doute de la mode Vintage  on passe ici à un effet très fun.



La série étant connue pour ses bruitages, chacune des fig' est accompagné d'un phylactère correspondant. Le dynamic duo, Batman et Robin montant à la corde, figure emblèmatique s'il en est, étant le clou de cette petite série de 16 pièces, où vous retrouverez le Joker, le Sphinx, le Chapelier Fou et Catwoman. Comptez 2$ le sachet sur le net et 3$ en magasin. Si la peinture s'est largement améliorée en 10 ans, cela reste du pré-peint et demandera un petit coup de lavis, histoire de mettre les figs en valeur, les yeux ne sont toujours pas terribles, mais c'est ainsi depuis le début, cessons d'incriminer les Chinois.


On vous vendra à part la Batmobile de l'époque (comptez cette fois-ci 30$), je sais pas ce que cela vaut en terme de jeu, je n'ai pas de véhicule, mais en tous cas son look est très sympa.

Une extension très atypique, qui se mixera mal avec vos autres figs, mais qui en soit portera un look retro absolument unique jusqu'à votre table. 

On pourra retrouver les pouvoirs et les dials des figs sur HCRealms, site de référence de la communauté dédiée au jeu, sous la catégorie BCTV ( Batman Classic TV)

dimanche 1 septembre 2013

Batman Lego Stop Motion : Vous faisiez ça, vous, en 6e ?





Alors on pourra critiquer un tas de choses, mais je suis assez fier de cette petite vidéo, réalisé au club audio-visuel dont je m'occupais l'année dernière par un élève de 6e. Franchement avec le temps et le matériel qu'on avait, il s'est vraiment bien débrouillé. Super travelling monté en Lego, des plans pas toujours raccords, mais on devait ranger toutes les semaines, le ruban adhésif pour retrouver les marques, c'est pas évident de recaler, enfin des appareils photos pas bien calibrés pour la macro. Et pourtant ça tourne pas mal. De toutes façons si vous êtes pas contents, c'est pareil, nous on revendique notre coté Z ( oui on a fait aussi des 2 films de Zombies mais je peux pas les montrer pour des questions de droits à l'image)

Pour l'anecdote c'est mes figs, du coup je sais pas comment il vont se débrouiller cette année, il va falloir investir s'il veulent continuer, ou alors se rabattre sur le city.

mercredi 14 août 2013

Comic-Con Episode IV: A Fan's Hope de Spurlock, premier contact réussi



Et voilà, le mal est fait. Alors que nous étions allés acheter des jouets pour mes filles, qui sont parties sagement avec 2 doudous et 3 livres, je suis tombé dans le bac de soldes du Toy 'R us local sur un DvD d'un documentaire sur le San Diego Comic-Con. On peut se demander ce qu'il foutait là.  Me suis laissé tenté et même pas pour les 2 horribles figurines exclusives qui allaient avec ( celles de Joss Whedon et de Morgan Spurlock, le real du docu)



On y suit quelques fans qui vont à San Diego avec leurs espoirs, on y voit les regrets d'un papy qui a une très grosse bibliothèque de comics ( je sais de quoi je parle depuis mon déménagement), pleurant sur le manque de comics et le grand  n'importe quoi de la culture pop aujourd'hui. Il ne cesse de nous montrer sa pièce maitresse un Red Raven des années 40 en état parfait.  On suit aussi une costumière très au point sur Mass Effect. Des jeunes qui nenveulent qui viennent avec leur porte-folio frapper chez Marvel, Dc ou Dark Horse, voire les indé histoire de faire carrière dans le dessin. De nombreuses interviews de personnes connues du milieu éclairent  l'événement ( Kevin Smith est notamment très présent, mais on y voit Stan Lee, Joss Whedon -d'où la fig-). C'est bien monté, bien rythmé, me suis pas ennuyé un seul moment, donc si vous avez un Lecteur DVD zone 1, c'est à prendre. 

Me demande d'ailleurs de ce que je vais foutre du dvd en rentrant...

dimanche 9 juin 2013

Malevil, survivre au film



Il nous a fallu 2 soirées pour venir à bout de ce film adapté du roman de R.Merle dont je disais le plus grand bien il y a quelques jours. On comprend d'abord pourquoi Merle n'a pas voulu voir son nom au générique, le scénario est modifié, plus, le point de vue général sur l'oeuvre l'est aussi. 

 

Là où le roman réfléchissait aux enjeux du pouvoir, des échanges économiques en période de pénurie, de la monogamie, le film s'intéresse principalement à la question de la civilisation matérielle. Le film est très lent, poétique (mais j'aime pas la poésie), presque muet. C'est ainsi que le réalisateur Christian de Chalonge peut se permettre des gros plans sur les mob' rouillées, sur les wagons et autres vestiges du monde d'avant. Pour apprécier ce film il faut être quelqu'un de calme et de patient, ce que je ne suis pas, surtout que plus le film avançait plus je voyais les thématiques qui m'avaient séduit esquivées. De nombreuses ellipses rendent le film presque confus, avis confirmé par ma femme, à qui je faisais un rapide résumé de la situation.  On retiendra le jeu des acteurs, Villeret sublime débile, Trintignant excellent Fulbert, même si le personnage en lui-même a perdu beaucoup de son intérêt lors de la transformation du scénario. La fin enfin est vraiment merdique, pour le coup très différente du livre, c'en est une trahison, mais c'est le risque de toute adaptation.

J'ai toujours un problème avec ces films qui ont été encensés par les critiques et récompensés, et que je n'ai pas aimés, je me dis que je dois être un peu con, voire pire, insensible à l'art...

mercredi 17 avril 2013

Company of Heroes, la guerre en Toc, avec des spoilers



C'est l'histoire de braves soldats ricains venus mourrir loin de chez eux. Il neige, c'est avant la bataille des Ardennes, mais rassurez-vous, on n'en reparlera pas. Non, ce qui est important, c'est qu'ils sont chargés de livrer du porc en première ligne ( enfin dans la Vo c'est peut-être des rations K, puisque c'est ce qu'ils déchargent). Ils tombent sur des chars allemands que j'ai pas reconnu tellement ils sont mal maquillés (pourtant je suis devenu spécialiste à force de monter des gurines...). Là on sait pas trop comment ils se perdent et tombent sur un site expérimental de la bombe A, ils récupèrent des infos via un communiste qui s'appelle Ivan -quelle originalité- ( qui les trahira, le vil rouge!). Direction la gare pour un contact, qui se fait tuer, aller hop en route pour Stuttgart. Un petit tour à l'opéra pour rencontre une schöne espionne qui bosse dans The Base, plan nichons, amourette, le sale coco trahit. Si on allait récupérer la bombe, ben oui on est 4 de l'infanterie (US)! C'est parti, on libère le gentil scientifique obligé de travailler pour les nazis, le héros perd tous ses copains et se prend une bastos, foudu au noir, mais il peut pas mourir, parce qu'on est au cinéma, donc il se réveille, blessé, tout est bien qui finit bien. Ouf !

The Baytown Outlaws, fuite baroque



Il y a des films ciblés en France pour les Geeks que nous sommes. Personne n'en parle et d'un coup ils viennent polluer la 4e de couv de tous vos comics et de vos mag' de ciné, histoire de faire la promo de ces œuvres souvent "Direct to Video", interdites de salles pour cause de mauvaise qualité. C'est qu'il y a souvent des nanars, mais quelques fois on tombe sur des des nanars de génie.

The Baytown Outlaws, de Barry Battles,  en fait partie. Sous ses airs faussement tarantino-rodrigueziens, nous avons un film d'action très jouissif. Il ne fait pas dans la dentelle. Nos héros ont Dixie pour porte-étendard, le grain est saturé par la lumière tropicale de l'Alabama, pire que dans un épisode de True Blood. Ils sont sales, bêtes et méchants comme des Rednecks, qui n'aiment ni les Latinos, ni les Yankees.


Leur mission, kidnapper un gosse à un dealer pour le compte de la gentille Gabrielle Solis Eva Longoria, prend des allures de western madmaxien. Sur fond de grosses guitares heavy, la fratrie Oodie affronte toutes les minorités, on verra de jolies poupées à moto se faire tuer, des pirates noirs dans un camion très baroque se faire démonter, mais c'est les indiens qui les cerneront dans un camping qui ne fait penser à rien d'autre dans sa disposition qu'à une caravane cernée par les sioux, avant l'arrivée de la police jouant le rôle du septième de cavalerie.

Le film sait utiliser les références du films de genre, de T2 (i'll be back) à Rocky 4, en passant par le porno, fait quelques inserts sous forme comic. S'il prend un malin plaisir à ce faire et qu'on suit Godard, qui dit que faire du cinéma c'est être cinéphilie, on ne peut que conclure que ce nanar fait parti de ceux que vous ne devez pas manquer.