mardi 31 juillet 2012

Lock'n Load : Not one Step Back, l'ostfront sans tripes



Tous les étés, je me fais une session de jeu tactique 2e guerre. Ce n'est pas prévu, mais un moment donné un événement quelconque déclenche cette routine.  Les derniers étés avaient été consacrés au jeu Panzer Grenadier, sous toutes ses formes puisque je possède la plupart pour ne pas dire tous les suppléments historiques ( il existe des what's if qui ne m'intéressent pas).  L'année dernière et la précédente j'avais joué à Conflict of Heroes.  Cette année donc, la série Lock 'N Load et particulièrement son supplément consacré au Front de l'Est Not One Step Back, ( "plus un pas en arrière", célèbre ordre de Staline).

J'en suis arrivé à ce jeu car j'ai fini l'année dans mon club sur la version Vietnam ( j'ai même converti un membre, qui de passage à Paris est allé chez Ludik en prendre un exemplaire), j'ai enchainé quelques parties solos sur le Front Ouest ( celui proposé par la boite de base de Band Of Heroes), mais c'est le déballage du matériel par un nouveau blog consacré à la série qui a fourni l'élément déclencheur ( si vous ne connaissez pas le système, il l'explique très bien, donc je ne le refais pas) en plus des énormes traductions de tous les scénarii réalisées par des fans. Comme l'extension trainait dans ma ludothèque, je l'ai déballée et installée après l'avoir soigneusement clippé.


C'est un été où l'ennui me cerne royalement et je n'ai pas touché un pinceau pour peindre des fig comme je le faisais habituellement, pire je me suis remis à lire de la littérature, l'alternance jeu/livre permettant de passer de l'un à l'autre dès que la lassitude se fait ressentir. Les figs, j'y ai beaucoup pensé en jouant, car les silhouettes sont belles et sont à peu près à la même échelle que Blitzkrieg, la règle à laquelle je joue, je me dis que c'est un gain de temps, de place et d'argent que d'avoir des pions à la place du plastique, mais je n'arrive pas à me concentrer sur mes émissions de radio intellos, que je suis obligé d'éteindre, j'y perd alors beaucoup.


J'ai  joué  les 12 scénarii de façon maniaque dans l'ordre chronologique. On peut les classer en 4 types.  Il y a de l'urbain (Stalingrad), du partisan ( pas assez à mon goût, les pions de la boîte ne servent qu'une seule fois), de la bataille de chars et des combats de troupes politiques fin de guerre avec des monstres blindés des 2 cotés ( King Tiger VS JS-2). Rares sont ceux qui ne sont pas intéressants, et ce jeu a un avantage, il est petit en terme de place et je peux le laisser sur un côté de mon bureau sans gêne. Le nombre de pions est raisonnable et faire un tour peut prendre moins d'un 1/4 d'heure, idéal entre 2 sessions gosses.

Les scénarios sont assez équilibrés mais je crois avoir compris au terme de la semaine ( je vais pas vous mentir, un peu avant), pourquoi le tactique déplait à de nombreux wargamer sérieux, c'est qu'il n'est pas simulation mais jeu, et dans ce système, même si le nombre de jets de dés est très réduit par rapport à d'autres ( PzG surtout), les choix du joueur peuvent être remis en cause par un mauvais jets de dés ( un Tigre qui se fait éclater au premier tour alors qu'il avait le skill qui lui permettait de jouer 2 fois, une pile de SS qui prend d'assaut un bâtiment défendu par un seul demi squad et qui fait un double 1 alors que les Gardes rouges font un double 6, l'éliminant net). Cela donne le coté hollywoodien voulu par le créateur et qui nous avait fait rire au début du mois, quand mon adversaire sur Forgotten Heroes, en attaquant un village tenu par les Viet-Cong avait envoyé son dernier capitaine équipé d'un M-60 contre les bâtiments où je m'étais retranché. J'ai joué quelques fois en assaut découvert, cela ne m'a pas beaucoup servi, joué en rampant n'est pas mieux car on n'arrive pas à son objectif ( je pense aux 2 scénar où il y a des ponts). Dès qu'il y a des tanks, c'est eux qui essayent de détruire l'équivalent adversaire, j'ai peut-être mal joué cet élément mais je ne suis pas encore spécialiste des doctrines historiques employés par le uns et les autres. Les assauts sont souvent nécessaires pour prendre une position mais attention à bien "shakenisé" les troupes avant car ils peuvent toujours être surprenant, ils sont absolument nécessaire dans les combats urbains mais même les villages nécessite ce genre de technique.

Les thèmes choisis ne sont en revanche pas très originaux, on retrouve la traditionnelle Maison de Pavlov, que j'ai du joué dans 4 jeux au moins. Comme si les scénarii développés dans ASL étaient la seule matrice pour des jeux tactiques ( on me dira que j'ai tord et que c'est un fait connu dans l'ex-URSS, c'est sur, mais comme on parle de jeu occidentaux, la plupart des joueurs ont appris l'existence de ce mythe par ASL et ses formes light comme LnL).
C'est bizarre d'être arrivé au bout d'un jeu, on se demande si on ressortira le supplément, si on proposera ces escarmouches à des adversaires de chair et d'os. Si je me comportais comme le font mes amis fans de jeux vidéos, sans doute que je devrais aller le revendre pour en acheter un nouveau, mais à quoi bon, et puis je n'ai pas encore fais Dark July, qui nécessite les pions de NOSB, ni les Battle Pack Alpha et Bravo. Je l'ai donc rangé dans la boîte de BOH, qui est pleine à craquer désormais, les pions dégrapés prenant toujours plus de place.

mercredi 25 juillet 2012

Arrivages 2012 semaine 30



Comics: Les chroniques de Conan 1981 (I), Fury : opération pacification, Marvel universe HS 13, Avengers Extra 3

Wargame: Ardennes'44
 

Batman à la une de Libé, c'est pas forcément un bien


A l'occasion de la sortie du film et sans doute à cause de la tuerie, la chauve souris remplace Sarkozy, Ayrault, Hollande, Chatel. Je vais l'acheter de ce pas, je vous en parle ce soir. Je sais pas en revanche s'il pourra quelque chose pour PSA.

EDIT: La une est un prétexte pour parler du problème des armes aux States. L'article sur le film se veut critique, loin des autres articles qui seront seulement de la promo pour le film. L'auteur, Didier Péron insiste sur C.Nolan et sa vision de la société ( décrite comme oscillante entre fascisme et anarchisme), mais pose sans cesse la question morale ( en gros, c'est "pensez aux morts quand vous verrez Bane en train de tuer les gens..."), le film est critique envers la société  mais il a couté cher et va en rapporter plus sans compter les produits dérivés. Comme si le cinéma n'était pas une industrie depuis le départ, comme si l'argent n'était pas le nerf de la guerre. Le dernier film que je suis allé voir, Le Grand soir, est une charge violente sur la société de consommation, mais remercie le Carrefour de trifouilly les oies et la ZAC de mon cul pour leur aide. Evidemment qu'on est coincé, évidement que Batman ne va pas leur plaire car il n'est pas un démocrate, il n'est pas vraiment progressiste. C'est un anti-héros psychopathe comme le dit l'un des directeurs d'Arkham Comics, répondant à des questions orientées ( "la tuerie du Colorado amène de nouveau les Américains à s'interroger sur la violence dans ce genre de récit..."). 

Pour Didier Péron le film se veut menaçant mais n'est finalement qu'esbroufe car un mélange idéologique tel ne peut mener qu'au importe quoi.  La promo lui semble insupportable car présente de façon à effectuer un matraquage mental permanent. L'auteur de l'article au final n'a pas trop aimé ce volet et préfère le 2e film , en tous les cas, il spoile à mort. 

On peut pas dire que ces pages me réconcilient avec Libé, car on retient qu'au final la violence et le mercantilisme lié au film, c'est mal.

Sinon vous pouvez aussi lire la critique du Figaro ( mais elle est trop bonne pour être honnête)

mardi 24 juillet 2012

Vampire la mascarade 20e anniversaire, demandez le programme 2012-2013



White wolf vient de publier son programme pour l'année à venir. Au vu du nombre de publications prévues, l'édition 20th anniversary a du être un réel succès. Il y en a pour tous les goûts: Exalted, Loup-Garou et Mage. Ces deux jeux auront droit à une édition 20e anniversaire comme leur grand frère Vampire. 

Pour ma part, je vous libre ce qui concerne mon seul jeu culte, Vampire la mascarade.

En août 2012, le Book of Nod: Restoration Edition–, il sera vendu en pdf ou en PoD ( Print on demand sans doute sur Rapide JDR, leurs éditions sont très bonnes. Une réédition mise à jour

En septembre 2012 Children of the Revolution, celui-là ce n'est pas une surprise, puisqu'il était en kickstarter, je l'ai d'ailleurs pris en édition Deluxe.

Novembre 2012, ce sera Hunters Hunted 2, il proposera de voir toutes les organisations qui chassent les vampires comme pour le premier volume mais sera mis à jour pour la V20. il devrait être dispo en PDF, PoD et en Deluxe ( via Kickstarter)

Décembre 2012, ce sera une nouvelle édition de l'Anarch cookbook, sous le nom d'Anarch Unbound, toujours en PDF, Pod, Deluxe.

Avril 2013, chouette, j'ai quelques mois de répit, se sera la parution de Rites of blood, qui recensera tous les rituels des caïnites , de la thaumaturgie aux séthites. en passant par les Giovanni. Dispo en PDF, PoD, Deluxe.

Août 2013 enfin, Blood diaries of the clans, qui se présentera comme un livre regroupant des mini livres de clans avec leur historique, leurs disciplines etc...PDF, PoD, Deluxe.

Malgré toutes les annonces de White Wolf, Vampire : la mascarade revient donc largement à la vie, normal quand on voit la manne dont on peut tirer d'un jeu aussi réussi que celui-ci. Et White wolf confirme son orientation zéro stock, avec le Pdf et le PoD, les esthètes pourront; eux, mettre la main au portefeuille pour avoir leur reliure cuir.

samedi 21 juillet 2012

Fury : Opération pacification, ou Fury VS Rommel



Quand j'ai découvert dans une Cheklist que Fury allait affronter la 21e Panzer Division, j'ai su immédiatement que ce tome irait dans ma comicsothèque. Fan de comics et de la période , allier les 2 ne pouvait que me séduire surtout que le scénariste est l'excellent Garth Ennis ( Preacher, The Boys), qui avait déjà travaillé sur les récits de la Seconde Guerre pour Vertigo en 2002 et 2004.  Cette mini-série est postérieure ( 2006) mais n'est publié que maintenant...l'essentiel est de pouvoir la lire. Marvel l'a publié dans la collection MAX, c'est à dire pour public averti, mais on ne voit pas bien pourquoi, à part 2 répliques orientées cul, pas de quoi être choqué. 



Nick Fury est dans le monde Marvel le chef du SHIELD, une organisation paramilitaire qui fait le sale boulot contre les surhommes et les organisations terroristes. Dans ce volume il est encore jeune,  il est blanc ( il n'est noir que dans les films et l'univers ultimate), avec ses deux yeux, on aura le pourquoi du comment du bandeau avant la fin du volume. Entre temps il aura le temps de prendre une branlée à Kasserine, d'appartenir au LRDG ( Long Range Desert Group), chargé de missions d’infiltration loin derrière les lignes ennemies, de plagier les 12 salopards ( Dirty Dozen) pour aller choper un alter égo de Rommel appelé ici BarkHorn. Pas de Super-Slip dans ce volume, juste de l'action à l'ancienne avec un couv' qui présente un soldat Us aussi musclé et furieux et que le Sgt Rock ( personnage de DC comics).

Le volume présente cependant quelques défauts, certains n'aimeront pas le style de dessin, d'autre reprocheront la mauvaise représentation des uniformes ou des tanks. Pour ma part ce qui me dérange, non pour moi, mais pour le reste du public, c'est le german biais qu'il y a dans ce volume. Fascination pour les gros félins ( dialogue: "que fait un boche quand il a le meilleur char du monde ( comprendre le Tigre), il en construit un encore meilleur ( ils sont en train d'affronter un Tigre Royal)". Entretient du mythe de la bonne Wehrmacht contre les méchants SS, on peut traiter et parlementer avec les premiers, les deuxièmes sont des fanatiques, les premiers sont choqués sur le front de l'Est, les seconds sont responsables de tout.  Éternelle rengaine, j'avoue que cela ne me dérange pas à la lecture, je suis au courant, cultivé et lire un Nick Fury, c'est pas lire un ouvrage sérieux, j'en veux pour mon argent, donc j'accepte, mais je sais que pour le public lambda, ça ne va pas être la même. Même Rommel  Barkhorn est propre et se suicide à la fin comme le vrai pour avoir été approché par les gentils de la Wehrmacht, qu'il n'a pas rejoint, car il voulait défendre sa patrie contre les hordes rouges. Tout le mythe du front de l'est résumé en un seul comic. 

Je vous le recommande, c'est clairement sympa et ça vous changera du revisionnage de Quand les aigles attaquent, mais si vous l'achetez s'il vous plaît, achetez  avec The myth of the estern front ; the nazi-soviet war in the american pop culture, malheureusement non traduit, de R.Smelser, c'est indispensable. Mais si vous trouvez ( C'est Panini qui l'avait publié et ils sont plus les droits), préférez tout de même "Histoires de guerre", c'est un poil moins manichéen.


HOKA HEY ! A Good Day to Die, les pions du wargame tactique sur les guerres indiennes



Nuts Publishing, l'éditeur français de wargames en anglais vient de publier sur sa page facebook les visuels des pions d'un de ses prochains jeux, Hoka Hey! : a Good Day to die C'est un jeu tactique sur les guerres indiennes de Lionel Liron ( l'auteur du jeu  sur les Guerres Zoulous, qui était un Hors Série de l’excellent mais défunt webzine Errata). Ce volume développera la campagne de 1876 de l’horrible Custer. La publicité était visible dans Battles Mag' depuis un bail mais la publication de ces pions laisse à penser que la date de précommande et de sortie se rapproche. Moi je pose une option dessus dès que c'est faisable.




C'est un sujet assez rare sur carte pour être mentionné et franchement c'est une période très intéressante.Au delà de l'aspect cinématographique légendaire évident. La bataille de cette boite, je l'ai découverte par la Bd avec la série de Larousse sur l'histoire du far-west qui trainait dans ma bibliothèque locale. Je me suis intéressé à la période récemment par le biais d'ouvrages universitaires et ça me fascine autant que lorsque j'avais 6/8 ans. Je ne suis pas le seul, voici un dessin de l'auteur, j'adore, j'en ai un dans le même style graphique sur la guerre de 14/18.



En allant fureter sur leur site j'ai découvert les cartes. J'ai aussi que Hoka Hey n'est pas le nom du jeu mais de la série, les deux prochains jeux seraient ensuite Winter attacks sur les attaques contre les camps indiens et Last fight for Liberty sur les batailles finales des Sioux. Un projet prometteur sur le long terme.

Mais assez de blabla, je vous laisse admirer les pions et les cartes



vendredi 20 juillet 2012

Campus, le JDR pour les fans de teen movies et de the Faculty




Studio a publié un JDR sur un univers complétement abêtissant dont je suis absolument fondu, un univers issu des films pourris qui ont fleuri dans les 00's, surfant sur la vague des American Pie mais il pourrait intégrer des séries comme Death Valley ( avec son unité de police anti Zombie/Vampire...). La plupart ne sont sortis qu'en DVD, ils sont vulgaires, grossiers, débiles et servent de modèle pour un jeune qui voudrait devenir populaire dans son bahut: le drame. Le JDR vous propose d'incarner une bimbo, un intello, un geek, un sportif, ou un enseignant, les archétypes principaux de ce genre de films. Les régles fonctionne sur le système D6 ( pour les plus vieux, c'est celui du JDR Star Wars de Descartes).


Mais ce n'est pas tout, deux suppléments sont sortis pour cet olni ( objet ludique non identifié). Le premier Bigger décrit la ville et la fac, surnommée la F.U.C.K ( la V.O deUniversité Fédérale de Californie de Kingley) où se déroulent les événements. Le second Californication Z est sorti fin mai,  c'est un guide sur la Californie. On y découvrira aussi le fonctionnement du S.T.U.P.I.D (Special Task Unit Police Informal Department). Les deux comprennent des scénarios clés en main. Les couvertures des ouvrages donnent le ton.



Cette ode à la sous culture crée une ambiance du jeu ne fait penser à Brain Soda ( le JDR où vous jouer dans des nanars de genre), jeu tout aussi parodique. Si le délire me plait bien, je pense qu'à l'usage, il souffrira du même défaut que Naheulbeuk ou autre jeu humoristique et ne peut être savouré avec toute sa saveur qu'en apéro.

Pour le moment la boutique de Studio 9 est fermée, vous pouvez les achetez en pdf sur RapideJDR ou en papier sur lulu.com. J'espère qu'ils rejoindront bientôt ma bibliothèque!

jeudi 19 juillet 2012

Copinage : Cinépouark

Un très bon copain, qui m'a fait découvrir le ciné de genre, sous-branche de la geekitude, vient d'ouvrir son blog et comme je trouve que je n'en parle pas assez, je vous invite à le lire et à le mettre dans vos favoris.

J'en ai profité pour mettre à jour la liste des blogs de mes amis ou des blogs que je suis, un petit clic pour l'audience messieurs-dames!

Cul-de-sac, le premier set Lego pour Bilbo (79003 Bag End)


J'avoue que j'hésite toujours à commencer la gamme.

Les chroniques de Conan 1981 (I), c'est dans les vieux pots...




Conan baise, perd sa gonzesse. Se tape un pute, lutte contre une trainée, se tape des hydres-putes tue un nécromancien, va régler le compte de l'amant de la trainée. Il trouve une pute sur un bateau, la défend contre l'équipage, elle meurt mais pas lui, il tombe sur une île remplie de farouches amazones, affronte un dieu-tigre et détruit leur civilisation. Brigand, il attaque la caravane d'un gros tas qui tue les putes qui ne sont pas à son goût. Il fait la connaissance de la sœur d'une des victimes, tue le gros tas et baise la sœur. Il échappe à des pictes, tue une guerrière, élève sa fille qui atteint la taille adulte en 2 nuits, la baise, découvre la vérité sur sa nature ( une fille-monstre-singe), la ramène chez elle, la laisse affronter les pictes, la combat, la tue et regrette sa beauté ( elle est redevenue humaine). Conan, voleur recherché, zone dans une ville se fait agresser par une nécormancienne qui lui dit que ça va mal se passer avec une pute, il se fait reconnaître, fuit, tombe sur la pute en question, ils veulent détruire ensemble un dieu-serpent, en fait la pute veut dominer le monde, elle se fait bouffer par le serpent, mais Conan le tue grâce à une amulette. Vivement la prochaine intégrale!

Conan c'est vraiment  une putain de série, spéciale dédicace à Sfameyr!

Dreadfleet, c'est pas si mal, c'est même bien



Dreadfleet est un jeu de combat naval entre navires pirates dans le monde de Warhammer. Il est sorti en édition limitée à l'automne dernier et fut assez décrié à sa sortie, GW mis presque un an à l'écouler, on était loin de l'engouement pour Space Hulk.

Lors de mon dernier passage à Dijon, je suis passé au magasin  Games Workshop, histoire de prendre un pinceau qui va bien. Mais devant la caisse j'ai pensé qu'il serait bien que je prenne une pince de modélisme pour monter Dreadfleet et comme c'est un magasin où je ne passe qu'une seule fois par an, j'ai craqué. Rentré dans mes pénates, il fallait que j'essaye cette nouvelle pince hors de prix, j'ai donc sorti la belle boite qui dormait depuis février sur son étagère et je me suis mis à découper et monter les bateaux et les décors, j'avoue que j'ai pas mal galéré avec mes gros doigts mais au final le rendu est plutôt sympa, même non peint. J'hésite à me mettre en peinture, je sens que c'est un coup à tout saccager. Je verrai plus tard. Problème c'est que maintenant que c'est tout monté, vu la fragilité des voiles des navires, il va falloir une boite à part pour les gurines, ou investir dans de la mousse. Pour cette partie, on a enlevé les voiles non collées pour faciliter la manipulation ( ne vous inquiétez pas si vous ne reconnaissez pas le profil des navires).

Quand on a de si belles figurines sous les yeux, on a qu'une envie, les essayer. J'ai donc lu les règles et proposé à un de mes adversaires local de tester la bête.

Le tour se déroule de la façon suivante. Tout d'abord l'initiative ( 1D6 chacun). Ensuite la phase de statut où l'on gère les différents effets en jeu, et où l'on tire des cartes "Destin". La phase d'action où chacun des joueurs donne un ordre, se déplace, tire ou lance un abordage avec un seul navire, puis c'est à son adversaire.

Le tapis de jeu et les différents éléments de jeu
Le jeu est composé d'une campagne très scénarisée, nous avons donc commencé par le début, le scénario 1, chaque joueur à un navire et on doit faire des dégâts à l'autre. Rien de plus basique. Je fais rapidement le tour des règles avec lui mais comme c'est un fan de GW, les mécanismes de base ne lui posent aucun problème.


On installe donc le plateau en plaçant chacun une île ou une épave dans la zone centrale du tapis de jeu et on se lance ensuite à la baille. Le scénario stipule que celui a plus de 8 cartes de dégâts sur son navire a perdu. Mon adversaire joue la Grande Alliance ( les gentils), moi la flotte maudite ( les méchants). En fait c' est un duel entre les 2 vaisseaux amiraux, le Heldenhammer et le Naufrageur



Les premiers tours vont très vite, la phase de statut est réduite au strict minimum et nous n'avons pas encore de tirs à faire, on se contente de déplacer les navires pour être au contact. Puis je prend un dégât pas terrible du tout : Sainte Barbe, je dois tirer 1D3 dégâts +1. Je ne vais pas avoir de bol au dé et je vais tirer une première fois 4 cartes dégâts qui vont réduire ma vitesse, mon équipage et endommager ma coque.

La carte du vaisseau avec ses premiers dégâts


La phase de statut du tour suivant ne me sera pas profitable, je vais tirer à nouveau à cause de ma carte Sainte Barbe 4 cartes dégâts atteignant les 8 dégâts fatidiques. Mon adversaire remporte la première partie.




On remet donc ça avec une deuxième partie plus scénarisée. L'espadon, le navire au centre, doit récupérer son capitaine qui est prisonnier sur l'île centrale puis prendre la fuite. Il va être aidé par le Heldenhammer qui va venir tirer sur l'île remplie de morts-vivants. Le naufrageur rentre au tour 2 et la malédiction de Zandri au tour 3. L'île se comporte comme un escorteur fixe et peut tirer sur les navires mais pas sur l'Espadon tant qu'il n'est pas parti et comme pour partir il faut que l'île se prenne 2 dégâts, on va avoir besoin du Heldenhammer qui va faire son boulot, ce qu'il va faire sans souci. Mais les choses vont se compliquer par la suite, l'Espadon a son gouvernail coincé d'un coté et c'est pas celui qui arrange son propriétaire. Mais il va tirer des cartes Destin qui vont faire apparaître 2 monstres marins qu'il va coller à ma coque pour me bloquer. Il en profitera pour prendre la fuite couvert par le Heldenhammer qui va affronter la malédiction de Zandri. On va brûler, lancer des abordages pour le fun . Mon adversaire remporte aussi la seconde partie.



Le jeu est fluide et très fun à jouer. On pourra lui reprocher le hasard, introduit par les cartes et les jets de dés, mais cette mécanique permet d'introduire une large part d'imprévu qui rend l'ensemble très immersif quand on  joue. Je ne regrette absolument pas mon achat, le jeu m'a vraiment plu. J'avoue que j'ai pris plus de plaisir qu'en jouant à Space Hulk. Vivement la semaine prochaine pour la suite et le mois prochain où je dois faire un Week end gurine avec un autre pote, qui va être motivé, j'en suis sûr, après avoir lu ces lignes.

mercredi 18 juillet 2012

Culture Lego, le livre qui va vous rendre FOL ( Fan of Lego)



J'ai trouvé la version reliée dans ma boîte aux lettres ce matin puisque j'avais fait parti des 300 souscripteurs initiaux (mon pseudo apparaît en page 5 parmi 300 autres) pour cette édition limitée à 1000 exemplaires avant l'édition brochée de septembre. Il s'agit de la traduction, dirigée par Nicolas Forsans, du livre The Cult of Lego de John Baichtal et Joe Meno.

Première remarque, de collectionneur, et qui ne concerne que l'équipe française,  le livre bien que protégé dans une enveloppe à bulles est arrivé avec quelques petites déchirures, dues au porte-clés offert qu'ils ont envoyé en le clippant sur le livre. Résultat la jaquette comme le livre en lui-même sont un peu détériorés. Dommage surtout quand on sait qu'il s'agit de l'exemplaire de l'unique Octo Brun's !

Le livre est divisé selon plusieurs thématiques. La première partie présente l'entreprise de façon assez dithyrambique, on concède tout de même que le groupe Lego fait fabriquer en Mexique ou en Chine mais qu'il mise tout sur la qualité. On sent le plan sponsoring et un ton que je trouve pas très indépendant (même si tout soutient du groupe Lego est démenti en 3e de couverture). L'usage du terme contrefaçon pour Mega bloks ou Kre-o est assez énervant. Je ne suis pas fan de ces marques, loin de là mais le terme contrefaçon suggère une spoliation, là il ne s'agit que de concurrents.

La deuxième partie présente quelques AFOL ( Adult fan of Lego), ca va je suis pas encore trop atteint, j'ai pas mal de marge. On présente leur création, leur fanzine etc...

On passe ensuite aux minfigs qui sont une composante essentiel du monde Lego, anecdotes, controverse sur la couleur ethnique (le jaune, est-ce du blanc?), leur utilisation dans la culture pop, les customs. 

 La tarte à la crème du Lego c'est  la reproduction d'édifices architecturaux célèbres ( du Yankee stadium à la villa Savoye de Le Corbusier. C'est le passage tour Eiffel en allumettes.  On enchaine avec les reproduction d’œuvre d'art ( peinture, ciné...). Marrant à voir mais pour autant cela ne donne pas de crédibilité.

Les mondes imaginaires constituent le prochain chapitre, sympa, j'aime bien les délires post-apo et le délire Steam wars ( contraction de Steampunk + Star Wars= AT-TT à vapeur). 



La question de l'art est posée assez intelligemment (une rapide définition d'Art est proposé pour essayer de voir si le Lego correspond), on va désormais avoir droit aux principaux artistes contemporains qui ont utilisé le LEGO, là c'est plus crédible. Du graf à la politique ( enfin doucement faut pas choquer le lecteur non plus), tout y passe. Je retrouve quelques info sur une œuvre que j'ai pas mal étudié ( un article intéressant ici): le camp de concentration Lego de Zbigniew Libera. J'y apprend que l'artiste a refusé de venir à la Biennale de Vienne en 1997, où l'on lui  demandait de ne pas présenter son camp de concentration. C'est quand même un type qui avait fait un an de tôle sous la dictature coco pour cause de caricature de dirigeants.



La bd, les films sont ensuite passés en revue, mais rien de bien original avec tout ce qui circule sur le net actuellement. 

Retour au diorama, on  se demande pourquoi ce n'est pas regroupé avec les repro, on y parle échelle 1/1, 1/30 ou minidiapo. Allumette quand tu nous tiens!

La partie scientifique est développée dans les pages suivantes. Lego cartonne en robotique, de la machine de Turing au distributeur de boisson on peut tout faire en Lego Technics et Mindstorm. Hallucinant, mais pas ma tasse de thé, je laisse cela aux vrais geeks, ceux qui sont dans l'informatique.

Le livre finit sur la communauté et les conventions, pourquoi n'est ce pas groupé avec les AFOL, j'en sais fourtre rien et c'est pas très grave, mais il y a comme une impression de redite.

Critiques à part, j'ai dévoré le livre qui est vraiment un bel objet, les photos sont de qualité. Il permet de faire un tour de la culture Lego sous toutes ses facettes. Je ne regrette pas de le mettre à coté de mes autres ouvrages consacrés aux LEGO ( le 7e déjà, il va bientôt me falloir un rayon de bibliothèque rien que pour ce thème).  
 

Arrivages 2012 semaine 29




Wargames: Red Winter

Lego : Culture Lego, 5 minifigs de la série 7 ( la viking, le space marine, le chevalier noir, le geek, le guerrier aztèque )

Comics: Batman Saga 3, 100 bullets 16, Grant Morrisson présente Batman 2

Gurines: Matilda MK.II

Grant Morrisson présente Batman Tome 2 R.I.P., l'avant-garde du pop art


  

C'est dans la collection Dc Signature qu'Urban Comics publie ce tome consacré à des épisodes assez récents du chevalier noir( 2008/2009) mis en scène par Grant Morrisson. J'avais déjà lu ces épisodes en kiosque mais je n'ai pu résister à l'appel de l'album relié, d'autant plus que j'ai toujours regretté de ne pas avoir acheté le run de Morrisson sur les X-Men en version Deluxe. C'est le genre de run qui se lit en soit, qu'on a pas envie de retrouver dans des tas de mag' différents et comme c'est un run qu'on relira plusieurs fois au cours de notre vie, autant l'avoir en version accessible. 

Accessible n'est pas vraiment le terme qui convient, car on est loin de La cour des Hiboux ou autre "Année une", qui permettent une entrée directe dans le Batverse. Ici on est dans le métatextuel et dans le complexe. Morrisson est est un héritier d'Alan Moore et ce volume pue le post-modernisme. Les détracteurs disent qu'il faut posséder un doctorat en Batmanologie pour comprendre, c'est pas complétement faux, mais c'est une injustice envers une œuvre d'un telle envergure. Morrisson s'amuse, en fin connaisseur de la série, avec les périodes laissées  de coté par la continuité officielle. Pendant les 60's la série était sous l'influence du sérial Tv, assez psychédélique, le joker ne tuait plus. Morrisson part du principe que toute cette période était une période d'hallucination où Batman a mis des barrières psychologiques en place en se faisant interner dans un caisson. Ainsi il a crée dans son inconscient des identités de sauvegarde du Batman ( des sortes de sauvegarde du Disque Dur).  La narration est faite de flash-back et de cut-up qui sont autant de références à des épisodes oubliés des fans, l'ambiance est oppressante ( mais qui a envie d'un voyage dans le Cerveau de Bruce Wayne) et malsaine. La lecture de cet ouvrage se doit d'être lente, il ne faut pas hésiter à revenir sur une page non-comprise, afin d'apprécier tout le génie de Morrisson, qui représente un frange avant-gardiste des scénaristes, accessible aux  seuls happy few, à côté même Christopher Nolan aura l'air d'un Mickey. Cependant une préface permet de capter globalement l'essentiel pour pour rentrer dans le récit, merci Urban.

 Ce volume résolument élitiste n'est pas destiné à être offert à votre petit-neveu pour Noël, il ne comprendra pas, en revanche offrez-le plus au premier snobinard intello venu, il en prendra pour son grade et sera obligé de concéder que le comics est un art, qui n' a plus de pop que le nom.

Urban comics prévoit encore 6 autres tomes dans cette collection ( 8 au total), donc commencez de les acheter maintenant, après votre budget sera dépassé, même si a priori, ils ont promis, au contraire de Panini, de rééditer régulièrement tout ce qui était épuisé.


mardi 17 juillet 2012

700 euros les 4 figs Lego, comme les clopes, un moment faut savoir arrêter




700 euros fdp inclus, c'est la meilleure offre que j'ai trouvé pour les 4 exlus du San Diego Comic Con, c'est ici. L'année dernière j'ai déboursé 40 euros pour Green Lantern, quelques jours après sa sortie et la même somme pour Batman, je vous laisse faire le calcul sur l'inflation de l'année...Moi, j'arrête net, c'est plus possible à ce prix, et surtout ça ne donne plus envie. Je vais donc attendre tranquillement l'éclatement de la bulle Lego, qui arrivera tôt ou tard (même les pin's ont fini par baisser), je ne suis pas pressé.

The Amazing Spider-Man ne m'a pas déçu


Reprendre la franchise après Sam Raimi relevait du défi. La première triologie avait séduit les fans, respectait le drame original. Le réalisateur d'Evil Dead avait réussi à séduire tous les petits garçons du monde occidental, et fait la fortune des faiseurs de couettes, torchons, casquettes de Chine et de Navarre.

 Je suis donc allé voir ce reboot avec un scepticisme certain, en fait je n'y allais presque que pour faire la chronique sur ce blog.  Les seules images que j'avais vu ne me plaisaient pas, de la caméra subjective avec un Spidey en train de grimper un immeuble, ça sentait le plan-séquence jeu vidéo à plein nez.

Le réalisateur,  je ne le connaissais même pas, il a fait un seul film, je me suis même demandé si ce n'était pas un pas un pseudo quand j'ai vu son nom. Marc Webb, quand on fait un film sur Spider-Man, faut avouer que c'est cocasse. Mais non, j'ai vérifié sur Wiki et j'ai juste vu que c'était un type qui avait toute sa carrière dans le clip ( notamment pour Green Day, d'où le concept Parker à Roulette?)

J'avais détesté la 3D sur Avengers, je trouvais que c'était un gadget inutile, je l'ai apprécié sur ce film pour les ballade entre les buildings, on voit aussi comment en 10 ans, la technique de l'image de synthèse a progressé, c'est beaucoup  moins  froid et plus réaliste que dans la version de S.Raimi.

Les origines, c'est pas fidèle à Amazing Fantasy 15,  mais c'est bien vu car Webb respecte l'idée du mythe, on retrouve le voleur que Parker laisse filer, le meurtre de son oncle. Les matchs de catch sont évoqués par une chute. Tante May est toujours inquiète mais n'est plus une vieille chouette. C'est un remake intelligent. Reste qu'au lycée, Parker n'a pas l'air martyrisé, il défend d'autres martyrisés, et surtout montre sa force une fois piqué, faut voir le dunk qu'il colle à Flash. C'est toujours un génie des sciences, comme sa petite amie, ils sont engagés alors qu'ils sont en Term par des scientifiques mega-intelligents , mais il séduit les filles plus facilement que Tobey ou que son alter ego de papier. Il a même une gueule de beau gosse bien à la mode avec son sweat à capuche et c'est un as de la planche à roulette. Mais c'est un être humain, un vrai car quand il se castagne, il prend des coups qu'il ne peut pas cacher, une fois le masque enlevé.

        Coté Spidey Family, on retrouve la famille Stacy avec Gwen dans le rôle de la petite amie, mais elle ne meurt pas dans cet épisode. Elle remplace donc la célèbre rousse qui est aussi écartée de la bd depuis 4/5 ans, elle passera les 10's au placard. Le Capitaine Stacy, qui dispose d'un bel appart  spacieux au 20e,  est le chef de la police et le père de la première. C'est lui meurt assassiné par le Lézard, non sans connaître le secret de Parker (comme dans le comic). Non je ne spoile pas, je considère que ces épisodes sont connus (les gamins relisez vos intégrales 70's). Osborn n'apparait que par le biais d'Oscorps ( on sait cependant qu'il est à l'article de la mort), le Daily Bugle n'apparait que sous le nom de "TDB" et on a pas encore de Jameson, puisque Parker dans cet épisode n'est qu'un lycéen. Le méchant c'est K.Connors, un méchant qui m'a toujours paru sympathique, par son coté schizo, "gentil" sous sa forme humaine," méchant" sous sa forme saurienne. Il est assez réussi, franchement plus même que le Bouffon vert de Raimi et son horrible masque qui ne bouge pas.

Une réécriture du mythe encore une fois réussie, alors que j'ai vite deviné l'histoire, connaissant les personnages, je ne suis pas ennuyé, à la différence d'Avengers. La tonalité du film est assez sombre: des morts, la pluie, le crime dans toutes les ruelles de NYC ( la Dead end alley clin à Batounet?), moi qui croyait avoir un reboot pour les gamins de 10 ans, j'en ressort avec une très bonne impression, vivement le 2, qui est déjà tourné, vu qu'on a déjà, après le générique, quelques images pour nous appâter. Vous pouvez y aller sans hésiter en attendant le Batman.

samedi 14 juillet 2012

Les minifigs Lego Super-Heros 2013






Soit des ajouts à la gamme Ultimate Spider-Man, et beaucoup à la gamme DC. Le détail

DC
  • Mister Freeze
  • Aquaman
  • Batman in White Suit
  • Bane
  • Commissioner Gordon with a SWAT Flack Jacket
  • Hooded Robin
  • Scarecrow
  • Joker in Orange Jumpsuit
  • Penguin
  • Harley Quinn in Nurse Outfit
 Marvel
  • Spider-man
  • Nick Fury
  • Venom
  • Nova
  • J. Jonah Jameson
  • Victor Von Doom
  • Beetle
Rien pour le moment du coté des X-Men. Pour Batman, on peut penser à une nouvelle version de l'Asile d'Arkham.

vendredi 13 juillet 2012

Exclu San Diego Comic Con 2012 (2): Venom, Shazam et les autres



Les deux minifigs dont je vous avais parlé hier sont apparues aujourd'hui sur le net. Les rumeurs affirment que ces figs ne seront pas dispo autrement, à la différence des Batman et Green Lantern de l'année passée. Les enchères vont donc flamber.
EDIT : C'est pas Venom c'est Black Spidey ( celui des guerres secrètes)


La fig Bilbo est aussi disponible sur le site, si elle ne sera pas exlusive, la présentation dans ce sac avec la petite carte fait office de preuve d'authenticité.



Rayon Star Wars, la fosse du Rancor est annoncée pour l'année prochaine, elle pourra s'intégrer au palais de Jabba disponible cette année, le Rancor fait penser au Troll de Lord of the Ring et au Wampa de Hoth, bof, bof...

Enfin la minisérie 8, la seule figure que je trouve très intéressante est le DJ avec son disque et sa pochette ( le 2e à gauche au premier rang)

jeudi 12 juillet 2012

Exclu Lego San Diego Comic Con, Phoenix et Bizarro


L'année dernière, on avait vu apparaître à cette grande manifestation la minfig de Green Lantern et un Batman exlusif (qu'on a retrouvé dans aucun set). Cette fois c'est Phoenix, la célèbre X-Woman et Bizarro, le double maléfique de Superman, qui seront distribués aux visiteurs à 1000 exemplaires. On les retrouvera sur ebay et bricklink dans peu de temps. N'attendez pas trop si cela vous intéresse, les deux figs de l'année passée ont vu leur prix multiplié par 2 en 1 an.

Lego dévoilera encore 2 minis exclusives, Shazam et Venom, si mes sources ne mentent pas.

mercredi 11 juillet 2012

Zombicide édition Apocalypse, une partie des bonus du kickstarter en VF



Edge a annoncé cet après-midi la sortie, en quantités limitées évidemment,  du jeu Zombicide édition Apocalypse. Ce jeu a fait l'objet d'un kickstarter, nouvelle mode dans le monde du jeu de plateau/ gurines. Le principe est de minimiser les pertes pour le développeur, on lance donc des précommandes qui nous donne droit à des bonus, des figs ou des décors supplémentaires. 


Pour 100 euros vous aurez en plus du jeu de base
  • 1 Abomination
  • 4 Gros tas (Fatties)
  • 8 Coureurs (Runners)
  • 20 Marcheurs (Walkers)
  • 3 Survivants et leurs fiches (en anglais) "El Cholo, Dave et  Nick"
  • 12 Cartes zombies supplémentaires
  • 1 Set de 6 dés noirs en 3D
  • 1 Set de 6 dés "Glow in the Dark" en 3D
 Soit presque l'équivalent de ce que vous auriez eu pour 100$.  Manque le T-shirt,  la lithographie, 1 Eagle / Zombie Eagle, 1 Cardboard Tube Samurai / Zombie CTS , 1 Troy / Zombie Troy. Reste que cela fait plus de 100 gurines. En revanche pas de trace des options qu'étaient Eva, Marvin , Ivy et Claudia. L'avantage est que le tout est en VF. Les bonus seront présentés dans une boite vierge, à coté de l'édition Standard du jeu.

Si leurs ventes marchent pas trop mal, je suis prêt à parier qu'on pourra s'attendre à voir la même chose pour Sedition Wars, qui a déclenché l'hystérie sur le net ( près de 1 Million de $!!!).

Je sais pas vous mais moi, j'ai déjà craqué, livraison fin août ...

Arrivages 2012 semaine 28




Wargame: White star rising: opération cobra

JDR: JDR magazine 19, Di6dent 5, les Horreurs venues de Yuggoth

Comics : Comic box 77, Catwoman 1, La revanche de Bane, Batman: Knightfall, Spider-Man Season one, Iron Man 1, Spider-Man 1, X-Men Universe 1, Wolverine 1, Spider-Man Intégrale 1987

Gurines: European four storey shop, WWII French army, Sherman 1/48, Batman alpha complete set, Gorkamorka

Jeux video: Lego Rock Raiders, Grand Prix Legends, Ancient War: Sparta, Borderlands

dimanche 8 juillet 2012

Offensive du Batverse chez Urban comics, La revanche de Bane et Catwoman par Brubaker



Toujours dans le cadre de la sortie du Blockbuster The Dark Knight Rises de Christopher Nolan, Urban comics nous propose de revenir sur les origines de Bane, le méchant du film. Je ne connaissais pas bien ce personnage, enfin un peu mieux depuis que j'ai lu Knightfall, mais pas plus.Le volume propose deux récits de qualité je trouve très inégale. Le premier date de 1993,le second de 1998. Niveau graphisme on a le même auteur Graham Nolan, mais au même niveau. Le premier est vraiment un récit très intéressant, très sombre et dessiné dans un style assez réaliste, très en vogue à la fin des années 80 et au début des années 90. Le second est très moche, on est à la fin des 90's, c'est le début du photoshop à tout va et l'encrage est vraiment merdique. Les couleurs criardes. Pour tout dire cela m'a fait penser à la Saga du Clone de Spider-Man ou à certains épisodes de Cable ratés. Le récit est redondant puisqu'on retrouve ce qu'on vient de lire, il fallait combler, mais vu le retard des productions DC en France, nous n'allons pas nous plaindre non plus.

Bane est devenu orphelin après la torture et la mort de ses parents gauchistes dans les geôles d'une junte en Amérique Latine. On peut donc y voir le double de Batman, qui comme lui s'est forgé à travers les épreuves une volonté de fer. Pas vraiment le méchant qui me fascine, mais cela reste de bonne facture.

J'ai lu une critique sur comicsblog qui disait que ce volume était supérieur au décrié KnightFall, je suis en complet désaccord, j'ai pris beaucoup plus de plaisir à la lecture du second.
 


Le deuxième tome dont je parlerai aujourd'hui sort dans la collection DC signatures. Cette collection a pour but d'éditer les meilleurs runs de Dc par les meilleurs artistes ( Geoff Johns sur Green Lantern, Grant Morrisson sur Batman...). Nous avons ici double ration car nous avons un génie au scénario, Ed Brubaker et une merveille au dessin, en la personne de Darwyn Cooke.  Le premier est connu pour son ambiance polar urbain très sombre, hardboiled comme on dit, le second pour son trait très particulier qui rappelle une sorte l'âge d'or des comics mais sous ses aspects presques naifs, il y a une profonde modernité.  Ces strips, puisque c'est le mode de narration choisi, conviennent au mieux à l'ambiance nécessaire au récit présenté ici. Il date de 2002 et présente le retour de Catwoman après sa mort ( j'ai à ce propos adoré le dernier mini-épisode très ironique qui clôt l'album). Ambiance polar oblige on trouvera des privés et des putes (mais pas de Catwoman ultra-sexy, pour cela allez voir la collection DC Renaissance). Très bon volume qui prouve qu'on peut aimer Catwoman sans être fétichiste. Pour les fans de Batman, là encore un achat à faire, d'autant plus qu'il apparait sur de nombreuses pages.