samedi 26 novembre 2011

No retreat, il ne faut pas retraiter pour gagner, c'est pourtant clair!

Test du jeu hier soir avec l'ami Sfameyr. No Retreat est un jeu grand stratégique qui couvre les opérations à l'est de 1941 à 1945. D'abord publié chez Victory Point games, il a été réédité en version Deluxe par GMT. 
Le matos est de très bon niveau: carte montée et pions type " jeu de plateau". C'est un wargame classique, on active nos pions à notre tour de jeu, mais des cartes sont présentes dans nos mains pour nous donner des bonus.

Le tour de jeu se décompose ainsi
A/ une phase administrative
1) on avance le tour, vérifie la météo et suppports ( Les pions blitz donne une colonne à droite pour le nazi, les même chose pour les pions schock coté communiste)
2) On regarde si des événements entrent en jeu
3) on vérifie si les conditions de mort subite s'appliquent

Puis c'est au tour de l'Allemand
1) il pose ses renforts et ses remplacements
2) il fait son mouvement
3) il combat
4) il vérifie le ravitaillement et enlève les marqueurs désorganisés etc...

C'est ensuite au tour du Soviétique qui répète la même phase.

Le jeu des très bien conçu et lorgne très nettement du coté du jeu de plateau, les pions sont peu nombreux, les tours de jeu rapides. Nous avons pu faire deux parties dans la soirée. Je vais pas vous cacher la vérité, je me suis pris 2 corrections fissa.
Première partie je prends le Russe et pour éviter l'encerclement historique je retraite dès le début de l'attaque allemande, je retraite tellement que ma ligne de défense se situe devant Moscou, du coup dès que les attaques se corcent, je quitte la capitale et c'est un peu la honte, en me retirant de tout l'ouest de l'U.R.S.S je lui ai donné tous les points de victoire nécessaire pour une mort subite au tour 6. Je suis fou de rage, car déjà j'ai apprécié le jeu, et ne rêve que d'une chose ma revanche. 


Je prends pour la seconde partie les diaboliques pions verts de gris. Les deux premier tours se passent bien je suis déjà en possession de Minsk et j'avance vers Smolensk, mais patatra j'ai trop concentré mes pions et je me fais encercler, c'est pas très grave en soi car je me libère vu la qualité de mes troupes mais cela me fait perdre un précieux tout qui me manque puisque le scénario Barbarossa s'arrête au tour 5. Mon invasion se retrouve enrayée par la boue puis l'hiver. Je tiens pour la gloriole à dire que je me suis emparé de Sébastopol et de Leningrad. A ma décharge enfin, j'ai fait des jets de dés pourris alors que mon adversaire a cartonné

J'ai retrouvé des sensations que je n'avais pas eu depuis longtemps dans un jeu, le stress positif du coup calculé à l'avance, la rage d'un plan qui se déroule autrement qu'on l'aurait souhaité...Le jeu est rapide et les erreurs peuvent peser dans la balance, mais ne sont pas mortelles comme à Path of Glory, les troupes peuvent revenir assez facilement en jeu. Je ressortirai ce jeu, c'est sur, et le recommande pour toute ludothèque digne de ce nom.
A lire sur son blog, sans doute dans les jours qui viennent, le récit et l'avis de mon adversaire, normalement avec des photos dedans!

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