lundi 17 mars 2014

Western Front-1914 to 1918-Mortels premiers pas sur le Plan Schlieffen



Je me suis finalement lancé, tranquillement, les règles sous le coude pour vérifier pas mal de trucs, mais c'est plaisant. Le système propose un classique 
1.renforts 
2. mouvement ( rail ou pas) 
3. Combat 
4. "Recombinaison". 

L'auteur voulait un système qui insiste sur les pertes, d'où des réductions de puissance sévères à chaque attaque, qui sont systématiquement suivies d'une contre-attaque du côté adverse qui peut multiplier sa puissance par 3 si c'est de l'infanterie, par 2 si c'est de l'artillerie. Mortel, quand on doit enlever dès le début 26 points de force... Mais attaquer coûte aussi des points de ravitaillement, du coup, il faut mieux éviter de faire n'imp. La difficulté de ces premières heures vient du fait que les unités ne sont pas encore mobilisées et donc ne peuvent ni bouger, ni attaquer. Pour le reste c'est des principes relativement commun au wargame, pour dire, ce jeu, dense, n'a un livret de règles qui ne fait que 18 pages...


Ces premières heures d'août 1914 sont donc très mortelles, pour les Allemands, qui peinent à prendre les forts belges, remarque, j'aurais du les laisser et passer outre. Histoire de les encercler, car là, j'ai déjà quatre divisions de taille 8-5 ( attaque-mouvement) qui ont perdu beaucoup d'hommes. 


Les Français, une division d'infanterie soutenue par une unité de cavalerie, ont avancé jusqu'à Mulhouse,  sans résistance, il n'y avait pas d'unité allemande de ce côté. Connerie historique, mais comme c'est la ville qui m'a vue naître fallait bien que je fasse quelque chose pour elle.


 
 Dans la chaleur d’août, les cavaleries ont par ailleurs échangées le coup de feu, sans conséquences côté allemand, avec la disparition complète de 2 unités françaises...


Les unités en jaune sont la cavalerie, les premières unités mobilisées, et donc, si vous avez suivi, les seules que l'on peut donc utiliser pour ces premiers tours et qui se menacent de part et d'autre de la frontière.


Ailleurs c'est plus dangereux, les forêts belges ont été le tombeau des cavaliers français, qui avaient tenté d'encercler les unités allemandes.


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