samedi 16 février 2013

The Boys 17, le fils du Boulanger, une vie pourrie par les Super-Slips



Nouvelle livraison cette semaine pour cette série très sympathique de Garth Ennis. Alors que le 3e tome en version deluxe vient de sortir EDIT sort début mars (ce qui prouve le succès d'estime que connaît la série), nous avons droit à un nouveau volume,le 17e, en version souple. Il contient une mini-série consacrée à la jeunesse de Butcher, vous ne verrez donc pas les autres protagonistes.

Jeunesse dans l'East End, père violent, femme battue, Guerre des Malouines, critique des valeurs de la nouvelle classe urbaine et du thatchérisme. Ce que j'aime dans cette série, c'est que depuis le départ, elle s'en prend aux idéaux du bien. Ils sont tournés en dérision avec la noirceur si particulière de Garth Ennis. Alors c'est sûr que c'est un peu vulgaire, un peu dégueulasse, mais ce ton est finalement inhérent à l’œuvre, on ne pourrait avoir moins, pour s'en prendre au beau, au bien, il faut valoriser l'inverse. Et le cahier des charges a été rempli tout au long de la série.

Évidement si Butcher  est devenu l'ordure sympathique qu'on connaît, c'est que les super slips qui ont tous les pouvoirs et se croient tout permis s'en sont pris à sa vie. Toujours cette question depuis les Watchmen, le pouvoir corrompt, les grands pouvoirs corrompent absolument, comme pour lire le négatif de la célèbre maxime Spider-manienne.

Si vous suivez la série depuis le début, vous ne serez pas déçu, si vous ne la connaissez pas, foncez sur les rééditions au format deluxe.  Au passage, j'ai lu quelque part qu'on va vers la fin, la série va s'arrêter cette année (ça tombe bien j'aime bien qu'une série ai une fin).

3 commentaires:

  1. Le volume 3 ce n'est pas début mars... Ou alors il y a quelque chose de pourri au royaume de Panini ?

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  2. effectivement en version deluxe le troisième tome ne sort que début mars

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  3. Ouaip, il est temps que cela s'arrête.
    Pas que çà soit mauvais, loin de là, mais çà tire un poil trop en longueur et n'a plus grand chose à raconter.
    Enfin, cela restera tout de même un "Marshall Law" like plutot sympa.

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