mercredi 29 octobre 2014

Dark detective: Batman Amoureux !




Batman Dark Detective, sorti cette semaine chez Urbazn, regroupe 2 récits. Un des 70's et un des 00's. Le lien entre les deux, l'Amour, en la personne de Silver St Cloud. Les 2 arcs sont dus à la même personne, le scénariste Steve Engelhart. 

Le premier arc, qui regroupe les Detective Comics 469 à 476 est à mon avis le plus intéressant. On y voit la formation ce que la préface d'Urban appelle le "Batman définitif". Alors qu'hier je vous avais justement parlé de la construction du héros sur la longue durée, on comprend ici, qu'il s'est fixé, tel qu'on le connaît actuellement, dans ces 70's. Les épisodes sont beaux graphiquement, noirs et les ennemis de Batman en jettent. Certains que je connaissais pas apportait même une certaine moiteur pour moi inédite. Psychopathes, fous à lier, on entre dans Gotham par le bas, et c'est ce qu'on aime. Du tout bon, bien meilleur même que les épisodes d'Aparo, qui à la même époque essayent de faire résonner Batman avec les changements sociétaux. Ici moins de morale, on nage en plein pessimisme, la NYC des mid-70's ne doit pas y être pour rien. Finalement Silver St Cloud disparaît de la scène. Je ne la connaissais pas, enfin à ce moment de la lecture c'est ce que je crois, mais c'est un personnage du batverse que je trouve finalement assez sympathique. A noter un épisode en commun avec l'Anthologie, que vous avez sans doute lu il y a longtemps, mais que j'ai vite reconnu pour l'avoir lue la veille.

La seconde partie nous présente les numéros de Dark Detective 1 à 6, de 2005. Même scénariste aux commandes. Au fur et à mesure de la lecture, je me suis rendu compte que je les avais déjà lu, sans prendre conscience de l'enjeu réel, du drame pour Brucy, le reste étant rappelé en une planche . C'est bien mené, mais graphiquement très commun, et finalement beaucoup moins noir. Pour le coup, on reste dans la haute société. Et le monde paraît moins mauvais, même les politiciens savent se révéler des héros. Sinon toujours autour de Silver St Cloud. Ça fait le lien, mais clairement c'est comme si on revient sur une saga réussie 30 ans après,  histoire de compléter l'histoire et de rassasier le lecteur. On sait ce que cela donne...Correct mais sans être terrible. C'est à recommander finalement aux fans de Spider-man qui le lisent car ils n'avouent pas leur amour pour le genre du soap ( j'en suis). 

Un bon tome consacré au Batman , non je ne vous parlerai pas de Empereur Joker, c'te bouse.

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