Comme tous les ans, Delcourt nous gratifie de la traduction d'un tome de la désormais série culte Hellboy. Ce tome ne s'intéresse pas au présent du héros mais revient par plusieurs histoires courtes sur son passé. Les différents récits sont à chaque fois présentés par Mike Mignola, qui malheureusement n'est que très peu dessinateur dans ce tome. Non pas que ses remplaçants soient mauvais, mais il faut dire que j'adore son style graphique et que Hellboy sans lui perd un peu de sa saveur.
Hellboy au Mexique vous entrainera dans l'ambiance des catcheurs mexicains, très bon récit, à la fois drôle et sombre. Le double visage du mal a des accents très lovecratiens, mais rien de plus normal quand on lit Hellboy. La maison de Sobek, très court récit est sans doute le plus décevant du recueil. Les endormis et les morts revient sur le thème des vampire dans un long récit ni bon ni mauvais. La fiancée de l'enfer vous promènera dans l'occultisme des croisades. Pour l'héritage Whittier nous avons enfin droit à Mignola au dessin, un récit pour UsaToday aux accents là encore du mythe de Chtulhu. Enfin un peu de magie noire souriante avec Buster Oakley voit son vœu réalisé.
Un très bon cru que tout fan d'Hellboy se doit d'avoir, d'autant plus que ce n'est pas si souvent que nous pouvons lire les aventures de notre diable préféré, mais reconnaissons que Mignola fait sans doute le bon choix en gardant la mainmise sur sa création et en préférant qualité et cohérence à quantité et ubiquité délirante ( voire Wolvie ou spidey).
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