mercredi 17 avril 2013

The Baytown Outlaws, fuite baroque



Il y a des films ciblés en France pour les Geeks que nous sommes. Personne n'en parle et d'un coup ils viennent polluer la 4e de couv de tous vos comics et de vos mag' de ciné, histoire de faire la promo de ces œuvres souvent "Direct to Video", interdites de salles pour cause de mauvaise qualité. C'est qu'il y a souvent des nanars, mais quelques fois on tombe sur des des nanars de génie.

The Baytown Outlaws, de Barry Battles,  en fait partie. Sous ses airs faussement tarantino-rodrigueziens, nous avons un film d'action très jouissif. Il ne fait pas dans la dentelle. Nos héros ont Dixie pour porte-étendard, le grain est saturé par la lumière tropicale de l'Alabama, pire que dans un épisode de True Blood. Ils sont sales, bêtes et méchants comme des Rednecks, qui n'aiment ni les Latinos, ni les Yankees.


Leur mission, kidnapper un gosse à un dealer pour le compte de la gentille Gabrielle Solis Eva Longoria, prend des allures de western madmaxien. Sur fond de grosses guitares heavy, la fratrie Oodie affronte toutes les minorités, on verra de jolies poupées à moto se faire tuer, des pirates noirs dans un camion très baroque se faire démonter, mais c'est les indiens qui les cerneront dans un camping qui ne fait penser à rien d'autre dans sa disposition qu'à une caravane cernée par les sioux, avant l'arrivée de la police jouant le rôle du septième de cavalerie.

Le film sait utiliser les références du films de genre, de T2 (i'll be back) à Rocky 4, en passant par le porno, fait quelques inserts sous forme comic. S'il prend un malin plaisir à ce faire et qu'on suit Godard, qui dit que faire du cinéma c'est être cinéphilie, on ne peut que conclure que ce nanar fait parti de ceux que vous ne devez pas manquer.

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