samedi 8 novembre 2014

Zombie Zomba @Dijon Eldorado du film court de genre



Dans la série, je profite de mon retour dans la capitale régionale, j'avais repéré une soirée au sein du festival de courts métrages local consacrée au film de genre. J'ai donc encore une fois délaissé mes activités ludiques pour aller dans le ciné art et essai du coin, l'Eldorado. 



Je me pointe un peu en avance histoire d'avoir une place, car on nous disait sur le flyer que la caisse ouvrait 3/4d'heure avant le début de la séance. Cela m'a fait dire, il y a du monde qui vient à cette soirée -il s'agit de la 3e édition-. J'ai bien fait, car on s'agglutine pour voir les films Gore. Matez-moi ce troupeau de Zombies. En tous les cas joli succès qui a fait salle comble. 



Quelques réalisateurs étaient là pour nous présenter leur film, mais comme ils étaient en compétition, il ne se sont pas étendus, et j'ai trouvé dommage qu'il n'y a pas eu d'échange après la projection. Enfin la remise des prix est demain, donc faut laissr le truc se faire. Surtout que le 1er prix est une caisse de Grands Vins de de Bourgogne. Comment ça t'a oublié que la Bourgogne, ça cogne!


Le jury et les réalisateur Sélim Atmane, Stéphane Youssouf, Gaël Pouvreau et Cédric Le Men ( les 4 derniers sur la droite...mais en partant de la gauche.

L'association qui a organisé le festival, et la soirée en particulier, la bien nommée Plan 9 a reçu une  100e de film pour cette soirée. Ils ont avoué en avoir reçu de très mauvais, mais n'en n'ont évidemment gardé que le meilleur. Car faire du cinéma Z c'est pas n'importe quoi.

9  films, dont 6 français, 1 franco-mauritanien, 1 espagnol et 1 ricains.  Tous sont agréables et je ne vois pas le temps passer, mais tous ne boxent pas dans la même catégorie. Les premiers, sont souvent de très bon films de jeune professionnel, donc on sens encore le manque de moyen et le côté amateur. Loin de moi de faire une critique, mais ce que je veux dire, c'est que face aux 2 derniers l'Espagnol "24 horas con Lucia" et le caincain "Séquence", c'est pas le même niveau. Ces deux là boxent dans la catégorie pro et de loin.

Allez petite revue. 


Le premier est The Lost Ones de Clément Varnier. On est en plein délire Walking Dead. Pour ma part, je trouve ça très cool sur le coup, car très parodique, mais le film à mon avis pâtit de la compétition avec les autres. C'est sans doute celui qui a la patte la plus amateur. Il a réussit à faire rire la salle plusieurs fois, et c'est toujours un très bon signe. Ils ont eu bon nez de le mettre en ouverture.




Dring of the Dead de Gaël Pouveau, est un film à contrainte avec un poisson rouge et une cabine téléphonique. Film sympa, mais trop mon truc, il a encore une fois réussi à beaucoup faire rire la salle. La réal est beaucoup plus propre. Beau travail sur le Zombie, humour et critique de notre bonne vieille façon de faire en France. Le format très court 4 mn 34 permet au film de réussir son pari avec une chute rapide qui rend le film extrêmement efficace.


Moustache from the Moon de Sélim Atmane, est une fausse bande annonce pour  un faux film Z des années 50.  On aime, on aime, c'est tout a fait le genre de délire qui me plaît. Là on est sur du futur professionnel. Les codes sont excellemment respectés, c'est drôle et bel hommage à ce cinéma. L'affiche à elle seule vaut le coup d’œil. En revanche il n'est pas sur la toile, donc surveillez sa projection. Je vous mets le teaser histoire de.





 Dieu reconnaîtra les siens de Cédric Le Men, ca m'a fait penser à Malevil dans la réal. Faut dire que l'action est sensée se dérouler au milieu des 70's et ça marche pas mal. Pas mon préféré, mais la réalisation monte d'un cran. La photo est léchée. Beau, mais je sais pas, il manque de pep's. Pas de clé à molette en tous les cas !


Guys vs Zombies - Teaser from Ouich'Eaters on Vimeo.

Guys Vs Zombies de P.-A. Chauvat, une véritable comédie de fanboys. Évidemment j'adore. C'est de l'humour de geek hyper référencé, mais je suis dans mon truc. J'adore. Vous allez dire, c'est du cinéma facile,oui,  mais ce film appartient à l'espèce de ceux qui toucheront au delà du public du film de genre.


Avec Silence de Pierre-Gil Lecouvray on passe dans la catégorie des pro, le film a été nominé à Gérardmer, a gagné d'autres prix, voire l'affiche, et bénéficie d'une sacrée réal. Le Héros est proprement insupportable, la goule magnifique. Tout est maîtrisé dans ce film, de l'image au son. A voir, mais encore une fois pas mon goût.


Enchaînés de Stéphane Youssouf, on sort du film de Zombie, enfin on le croit,  pour aller dans le Gore. Histoire de sérial Killer, avec un twist final jouissif. Le personnage du tueur joue parfaitement son rôle, les loosers sont drôle. J'ai vraiment bien aimé le film, même si la réal fait un peu cheap après "Silence". 



Fragmento cortometraje "24 Horas con Lucía" from Marcos Cabotá on Vimeo.

24 horas con Lucia de Marcos Cabotà est sans doute le meilleur film que j'ai pu voir de la soirée. Ça commence comme l'exorciste, mais ça tourne vite à la comédie horrifique, une comédie qui nous rappelle que l'Espagne reste pour ces années le grand pays de l'horreur. Fond Catholique dans un pays sécularisé? Je ne saurais dire, mais je vous recommande chaudement ce film gentiment immoral.


Pour finir Séquence de Carles Torrens. Un film psychotique comme l'Amérique, dans une vague post K.Dickienne, sait bien les faire. Sans doute car à l'image de leur société actuelle. Une très belle photo, de très bon acteurs. Mais je vous l'avais dit. Ici on boxe dans la catégorie professionnelle.

Une soirée vraiment délicieuse, j'y suis allé tout seul, car mes potes préféraient se saouler ou avaient peur pour leur postérieur dans cet antique cinéma d'art et d'essai ( qu'ils ne savent pas rénové), ils ont eu tord. Je me suis régalé. Je vous laisse j'ai rendez-vous à Nuln cet après midi.

Reprise des activités ludiques.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire