mercredi 5 décembre 2012

Donjons et Dragons 3 : The book of Vile Darkness, mieux vaudrait laisser ces vilains films dans l'obscurité!



La série de films basée sur le jeu de rôle D&D n'a jamais brillé par son originalité, mais avec ce direct to video on touche un peu le fond. Ce film intitué the Book of Vile Darkness est sorti en aout 2012 après un tournage qu'on peut affirmer express et cheap en Bulgarie. Je m'attendais à un nanar en lançant le film, pas stupide, on ne peut esperer avec ce genre de produit qu'une honnête serie B dans le meilleur des cas.

C'est l'histoire d'un jeune homme qui est en fait le descendant d'une lignée de grands guerriers sacrés ( genre des paladins) qui luttent contre une entité démoniaque qui a kidnappé son père. Pour le délivrer il va se lier à un groupe d'aventurier plutot chaotiques mauvais et trahira au fil de l'aventure pas mal de serments. Bon il tape des dragons, des mages et des fantomes. Mais je vais pas trop spoiler tellement le scénario est original!



Ce qu'on retiendra c'est le début ou avant d'aller à la taverne retrouver le groupe (on dirait un des scénar que je ponds en 1H), il passe dans une boutique pour commander une épée magique, un anneau de rapidité, une armure de cuir, on croit rêver tellement c'est caricatural, mais soyons honnête, on rigole devant une scène qui est faites pour nous, et qui sans doute est sensée nous faire rire. Au niveau de l'image c'est filmé comme un Mockbuster ( Merci Sfameyr) qui aurait volé les accessoires au club de GN du coin, c'est à dire qu'on veut faire pro mais qu' au final ça reste plus du Z que du B. On  a droit à quelques scène avec des putes, sans doute pour donner un ton mature au film...ça pue  le sous-erotisme à la conan, sans doute inspirée par la Fantasy 70's mais au final cela ne donne que des plans nichons qui l'ancrent bien dans la série Z.

 Pourquoi regarder ce film, j'ai 2 excuses, la première, c'est que j'ai vu tous les autres, et comme je suis curieux, il fallait que je vois celui-là ( finalement il est à peine pire que le premier que j'avais vu au cinéma). La deuxième c'est que j'effectuais une tache fastidieuse au même moment, alors cela ou la radio, c'est un peu pareil quand on bosse chez soi.

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